Des réfugiés Rohingyas manifestent dans un camp de réfugiés à Ukhia, au Bangladesh, le 25 août 2022 uz Zaman A grand renfort de banderoles et de slogans, cette communauté majoritairement musulmane s'est rassemblée dans le dédale de Cox's Bazar, plus grand camp de réfugiés au monde. Nombreux en ont profité pour exiger l'abrogation d'une loi birmane de 1982, qui les a privés de leur citoyenneté dans leur pays d'origine, à majorité bouddhiste. "Dès que nous aurons retrouvé nos droits en Birmanie, nous aimerions rentrer chez nous", souhaite Zahid Hossain, 65 ans. Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Environ Rohingyas ont fui une brutale offensive, lancée par l'armée en Birmanie, il y a exactement cinq ans jeudi, et ont trouvé asile au Bangladesh voisin, où se trouvaient déjà plus de réfugiés, victimes de précédentes violences. Ces milliers de Rohingyas, pour la plupart vêtus d'une chemise et longyi sarong traditionnels birmans, se sont alignés pacifiquement pour cette "Journée de commémoration du génocide". "Des générations pourraient être affectées si nous manquons à notre obligation de défendre les Rohingyas et tous les habitants de Birmanie, leurs droits fondamentaux et leur dignité", déclarait jeudi Noeleen Heyzer, émissaire de l'Onu pour la Birmanie, après une visite dans les camps. - "égorgée" - En mars, les Etats-Unis ont pour la première fois reconnu que des Rohingyas avaient été victimes d'un "génocide" perpétré par l'armée birmane. "Seuls les Rohingyas peuvent comprendre la douleur du 25 août. Il y a cinq ans, ce jour-là , près d'un million de Rohingyas ont été déplacés. Ce jour-là , en 2017, plus de 300 de nos villages ont été réduits en cendres", déclare Maung Sawyedollah, un jeune chef communautaire, en tête du cortège à Kutupalong. Les Rohingyas survivent, entassés dans des camps insalubres, et refusent de retourner en Birmanie tant qu'ils n'auront pas obtenu des droits de citoyenneté et des garanties de sécurité. "Tout ce que nous voulons, c'est un retour sûr et digne dans notre patrie", explique Sayed Ullah, un haut responsable de la communauté rohingya. "Malheureusement, nos appels restent lettre morte". "La communauté internationale ne fait rien. Ici, dans les camps, nous moisissons sous des abris de bâches et de bambous, nous survivons à peine grâce à l'aide sociale", déplore-t-il. Des veuves, des mères qui ont perdu leur enfants, des victimes de viols, pleurent au souvenir des horreurs subies. "Ils ont brûlé notre maison. Ma mère s'était terrée dans la maison. Ils l'ont traînée dehors. Ils lui ont d'abord coupé les mains, puis l'ont égorgée", se souvient Sufia Khatun, 42 ans. - "Prison pour Rohingyas" -Le Bangladesh refuse de pérenniser la présence de ces centaines de milliers de réfugiés. Pour désengorger les camps, Dacca a déjà fait transférer quelque réfugiés sur Bhashan Char, un îlot désert, aux conditions naturelles hostiles, dans le golfe du Bengale. Le ministre des Affaires étrangères du Bangladesh, Abdul Momen, arguant de "problèmes environnementaux, sociaux et économiques" causés par l'afflux de Rohingyas, juge que "le rapatriement volontaire et durable est la seule solution à la crise". La Haute-commissaire de l'ONU aux droits humains, Michelle Bachelet, a toutefois prévenu la semaine dernière que "les conditions ne sont pas réunies pour les retours" en Birmanie, régie depuis l'an dernier par une junte militaire à la suite d'un coup d'Etat. Mais la situation sanitaire se dégrade dans les camps, selon une enquête publiée jeudi par Médecins sans frontières MSF, où les cas de dysenterie ont augmenté de 50% par rapport à 2019 et les cas d'infections cutanées, comme la gale, explosent. Les départs de feu y sont également fréquents. En 2021, une quinzaine de personnes ont perdu la vie dans un incendie gigantesque. Quelque 560 personnes avaient été blessées et jusqu'à familles, soit plus de personnes, avaient été déplacées. Les Rohingyas s'inquiètent aussi de la criminalité qui ne cesse d'augmenter. Plus de 100 meurtres ont été commis en cinq ans, dont des chefs communautaires abattus récemment, probablement ciblés par des vendettas d'insurgés. Les jeunes, sans perspectives d'avenir, n'ayant pas le droit de sortir des camps ni de travailler, sont livrés à l'ennui. Ce sont des recrues faciles pour toutes sortes de trafics et d'activités criminelles aux conséquences dramatiques. Sous couvert de l'anonymat, redoutant des représailles de la police bangladaise, un jeune leader communautaire se plaint de leur réclusion dans ces camps "cernés de barbelés". "C'est une prison pour Rohingyas." Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline
Lepays le plus peuplé du monde, et en passe de devenir la première puissance économique mondiale, elle a connu une augmentation spectaculaire au cours de ces vingt dernières années dans deux
C’est une véritable bousculade, on se précipite pour ne pas manquer de déposer sa candidature à la présidentielle dont les contours, les conditions, l’environnement restent pourtant non bien définis. Une course effrénée à la magistrature suprême a aveuglé ceux qui prétendaient être les colonnes de défense des intérêts du peuple, jusqu’à devenir incapable de réaliser le caractère illusoire des promesses rusées du dictateur qui les a martyrisés, eux et tout le peuple congolais, pendant si longtemps. N’est-ce pas que c’est de l’idiotie que de placer la charrue devant le bœuf et de prétendre que ce dernier devrait le faire avancer? C’est le cas des fameux leaders de l’opposition congolaise qui, au lieu de s’atteler avant se rassurer que les conditions nécessaires pour la tenue des élections véritablement démocratiques et transparentes sont réunies, se précipitent à aider ceux qui ont préparer la fraude et la mascarade pour maintenir un système de dictature et de prédation à atteindre le plus vite leurs objectifs. De ce fait, il y aurait nécessité de s’interroger avant tout quel genre de résultat aura-t-on avec l’utilisation des machines à voter dont le logiciel est déjà truqué en faveur de celui qui les a fait commander pour se rassurer de sa propre victoire? Que peut-on attendre d’une Commission Electionale CENI entièrement vouée au service du pouvoir en place qui lutte pour sa pérennisation dans le temps et dans l’espace ? Comment croire aux scrutins libres, démocratiques, quand on est chaque jour témoin de la répression que prépare Joseph Kabila pour transformer les opérations de vote en carnage des populations ?… Il y a lieu d’interpeller vivement la conscience de tous ceux-là qui, prestant au nom de l’opposition et de la défense des intérêts du peuple, semblent se laisser aveuglement entrainer dans une mascarade qui ne portera qu’à sauver le bourreau de la Nation qui se trouve pourtant déjà bien enterré par sa gestion calamiteuse des choses publiques et par ses innombrables crimes. Nous sommes obligés de les interpeller personnellement pour qu’ils sachent que le peuple les surveille dans ce genre de comportement nonchalant. Moise Katumbi, Felix Tshisekedi, Martin Fayulu, Freddy Matungulu, Vital Kamerhe, Noël Tshiani, Jean Pierre Bemba, Monique Mukuna, ne doivent pas perdre de vue que tout le peuple congolais les observe avec la plus grande attention. Certes, aller aux élections, c’est le souci de tout congolais. Mais, immédiatement le peuple attend de ses véritables leaders des actions qui devront supprimer toute tentative d’utiliser la machine à voter, ramener un véritable climat de décrispation politique, garantir la liberté des citoyens à répondre au rendez-vous des urnes sans oppression ni répression. Manquer à cette tâche préalable et indispensable, c’est prouver combien on est malhonnête et escrocs vis-à -vis du peuple dont on continuerait à buser de la confiance. Ce sont tous ces paramètres qui constituent aujourd’hui le thermomètre par lequel sera mesurée la méritocratie des futurs dirigeants du pays. Tout le monde s’interroge quel vaccin aurait subitement inoptisé ces opposants en qui le peuple regardait déjà ses prochains héros libérateurs. D’emblée, de nombreux soupçons ont surgi, entre autres sur les raisons de leur engouement à évoluer dans un sens qui redonne largement des nouvelles chances à Joseph Kabila et son système, sur les sources de financement du dépôt de leurs candidatures quand on constate que beaucoup d’entre eux ne sauraient réunir de leur propre force le montant de 100 mille dollars requis à cet effet… Enfin, il n’est pas nullement assez tard pour que ces vaillants combattants de l’opposition se ressaisissent et se rachètent devant le peuple qui a la commande de leur cotation. Ceci n’est possible qu’en répondant aux attentes du peuple relatives à la contestation de l’utilisation de la machine à voter, au plan kabiliste » de déstabiliser les élections par des actes terroristes et des répressions, car il est absolument inutile de continuer à se comporter de manière à accompagner Kabila et son système dans ses manœuvre de pérennisation, quand on a toutes les preuves que des élections libres et transparentes ne lui permettraient jamais d’obtenir plus d’un pourcent de voix des électeurs véritablement congolais. Kazadi Joseph Bondeko Kinshasa. ©Beni-Lubero Online.
Letop 10 des pays les plus peuplés de la planète. Quant à la france et ses 67 231 000 habitants, elle arrive en du 1er au 4e pays le plus peuplé du monde. Le pays possédant la plus grande population est la chine, avec 1 336 718 015 habitants (1 milliard 336 millions 718 mille). Cinq états africains figurent dans le top 10 des pays les
L’ancien président brésilien a accordé l’une de ses premières interviews depuis sa libération par la Cour suprême. Il s’inquiète de l’évolution du pays. Et parle de ses projets d’avenir. Avec LéNA, retrouvez le meilleur du journalisme européen. Article réservé aux abonnés Publié le 5/12/2019 à 1231 Temps de lecture 9 min Il a déclaré pendant des années qu’il ne quitterait jamais l’arène politique. Et le revoici donc, à 74 ans, après avoir exercé deux mandats en tant que président du Brésil, survécu à un cancer et passé 580 jours en prison pour corruption. Luiz Inacio Lula da Silva nous parle de ses projets d’avenir, dans l’une des premières interviews accordées depuis sa libération par la Cour suprême. Vingt jours après être sorti de prison, alors que l’un de ses appels était en cours d’examen, il nous a reçue au siège du Parti travailliste PT à São Paulo. Quelques heures plus tôt à peine, un tribunal maintenait sa condamnation pour blanchiment d’argent et corruption et faisait passer sa peine de 12 à 17 ans. Qu’est-ce qui vous a le plus surpris depuis votre sortie de prison ? Cet article est réservé aux abonnés Avec cette offre, profitez de L’accès illimité à tous les articles, dossiers et reportages de la rédaction Le journal en version numérique Un confort de lecture avec publicité limitée Le fil info La Une Tous Voir tout le Fil info
Voilale peuple le plus honnête du monde : 88% des personnes interrogées affirment tout laisser comme elles l'ont trouvé quand elles quittent l'hôtel. Les Néerlandais et les Norvégiens
Pr Songué Diouf Le référendum du peuple, c’était la réduction du mandat à 5 ans» Le professeur de philosophie, Elhadj Songué Diouf a analysé la non tenue de la promesse présidentielle de ramener le mandat en cours à 5 ans. Lorsque la parole du chef de l’Etat, qui doit être doublement sacrée et symbolique perd sa sacralité, je dis qu’il y a matière à réfléchir. Pour moi, il y avait deux référendums. Celui du peuple et celui des politiciens. Donc je dis que la consultation du 20 mars prochain c’est le référendum des politiciens. Celui du peuple, c’était simplement la réduction du mandat à 5 ans applicable à celui qui est en cours. Toute autre perspective est complètement en rupture avec les aspirations du peuple», déclare-t-il dans Le a jugé grave le fait que la constitution soit, aujourd’hui, au Sénégal, au-dessus du peuple souverain Dans tous les cas, c’est très grave. Nous avons réalisé le miracle de faire en sorte que la constitution soit au-dessus du peuple, alors que nous l’avons enfantée et engendrée. Aujourd’hui, elle ne correspond plus à nos aspirations. Sur cette question précise du mandat, ils disaient que c’était un consensus que nous souhaitions avec le chef de l’Etat qu’on fasse les 5 ans, qu’on entre ensemble dans l’histoire et que le Sénégal soit conforté dans sa tradition de leadership en matière de démocratie en Afrique et même, dans le monde". Mais, malheureusement on invoque des dispositions de la constitution qui empêcheraient un peuple de réaliser ses aspirations. Et, je crois que dans tous les pays démocratiques, c’est le peuple qui est au-dessus de la constitution. Il me semble qu’elle est en déphase avec le peuple», regrette M. Songué Diouf.
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le peuple le plus malhonnĂŞte du monde