Dun vieux livre s’est échappé un parchemin couvert d’étranges caractères. Savant capricieux et excentrique, le professeur Lidenbrock réussit à déchiffrer le texte mystérieux, oeuvre d’un
Accueil Jeux de société Voyage au centre de la Terre Noter Rédiger mon avisMon avis Ma ludothèque Je l'ai Je le veux J'y ai joué Résumé Avis Actualités Forum Vidéos Liens Versions & Extensions Note du jeu moyenne sur 3 avis Les avis des membres 0 0 0 0 Sujets de forum Description Jules Verne vous entraîne dans un passionnant voyage qui vous mènera au centre de la terre en compagnie de trois explorateurs, le Professeur Lidenbrock, son neveu Axel et leur guide de montagne. Vidéos Aucune vidéo trouvée Les autres éditions Aucun jeu trouvé Extensions Aucun jeu trouvé Dans les listes Aucune liste
LaMaison de la Musique Mécanique et de la Dentelle. est un musée fondé en 1996 qui accueille une collection d'instruments de musique mécanique. en parfait état qui s’animent pour le plaisir des grands et des petits. On y fait un beau voyage dans le temps au son des orgues, des pianos mécaniques et des orchestrions.
Pendant une heure, j’imaginai dans mon cerveau en délire toutes les raisons qui avaient pu faire agir le tranquille chasseur. Les idées les plus absurdes s’enchevêtrèrent dans ma tête. Je crus que j’allais devenir fou ! Mais enfin un bruit de pas se produisit dans les profondeurs du gouffre. Hans remontait. La lumière incertaine commençait à glisser sur les parois, puis elle déboucha par l’orifice du couloir. Hans parut. Il s’approcha de mon oncle, lui mit la main sur l’épaule et l’éveilla doucement. Mon oncle se leva. Qu’est-ce donc ? fit-il. — Vatten, » répondit le chasseur. Il faut croire que, sous l’inspiration des violentes douleurs, chacun devient polyglotte. Je ne savais pas un seul mot de danois, et cependant je compris d’instinct le mot de notre guide. De l’eau ! de l’eau ! m’écriai-je, battant des mains, gesticulant comme un insensé. — De l’eau ! répétait mon oncle. Hvar ? » demanda-t-il à l’Islandais. — Nedat, » répondit Hans. Où ? en bas ! Je comprenais tout. J’avais saisi les mains du chasseur, et je les pressais, tandis qu’il me regardait avec calme. Les préparatifs du départ ne furent pas longs, et bientôt nous cheminions dans un couloir dont la pente atteignait deux pieds par toise. Une heure plus tard, nous avions fait mille toises environ et descendu deux mille pieds. En ce moment, j’entendis distinctement un son inaccoutumé courir dans les flancs de la muraille granitique, une sorte de mugissement sourd, comme un tonnerre éloigné. Pendant cette première demi-heure de marche, ne rencontrant point la source annoncée, je sentais les angoisses me reprendre ; mais alors mon oncle m’apprit l’origine des bruits qui se produisaient. Hans ne s’est pas trompé, dit-il ; ce que tu entends là, c’est le mugissement d’un torrent. — Un torrent ? m’écriai-je. — Il n’y a pas à en douter. Un fleuve souterrain circule autour de nous ! » Nous hâtâmes le pas, surexcités par l’espérance. Je ne sentais plus ma fatigue. Ce bruit d’une eau murmurante me rafraîchissait déjà. Il augmentait sensiblement. Le torrent, après s’être longtemps soutenu au-dessus de notre tête, courait maintenant dans la paroi de gauche, mugissant et bondissant. Je passais fréquemment ma main sur le roc, espérant y trouver des traces de suintement ou d’humidité. Mais en vain. Une demi-heure s’écoula encore. Une demi-lieue fut encore franchie. Il devint alors évident que le chasseur, pendant son absence, n’avait pu prolonger ses recherches au-delà. Guidé par un instinct particulier aux montagnards, aux hydroscopes, il sentit » ce torrent à travers le roc, mais certainement il n’avait point vu le précieux liquide ; il ne s’y était pas désaltéré. Bientôt même il fut constant que, si notre marche continuait, nous nous éloignerions du courant dont le murmure tendait à diminuer. On rebroussa chemin. Hans s’arrêta à l’endroit précis où le torrent semblait être le plus rapproché. Je m’assis près de la muraille, tandis que les eaux couraient à deux pieds de moi avec une violence extrême. Mais un mur de granit nous en séparait encore. Sans réfléchir, sans me demander si quelque moyen n’existait pas de se procurer cette eau, je me laissai aller à un premier moment de désespoir. Hans me regarda, et je crus voir un sourire apparaître sur ses lèvres. Il se leva et prit la lampe. Je le suivis. Il se dirigea vers la muraille. Je le regardai faire. Il colla son oreille sur la pierre sèche, et la promena lentement en écoutant avec grand soin. Je compris qu’il cherchait le point précis où le torrent se faisait entendre plus bruyamment. Ce point, il le rencontra dans la paroi latérale de gauche, à trois pieds au-dessus du sol. Combien j’étais ému ! Je n’osais deviner ce que voulait faire le chasseur ! Mais il fallut bien le comprendre et l’applaudir, et le presser de mes caresses, quand je le vis saisir son pic pour attaquer la roche elle-même. Sauvés ! m’écriai-je. — Oui, répétait mon oncle avec frénésie, Hans a raison ! Ah ! le brave chasseur ! Nous n’aurions pas trouvé cela ! » Je le crois bien ! Un pareil moyen, quelque simple qu’il fût, ne nous serait pas venu à l’esprit. Rien de plus dangereux que de donner un coup de pioche dans cette charpente du globe. Et si quelque éboulement allait se produire qui nous écraserait ! Et si le torrent, se faisant jour à travers le roc, allait nous envahir ! Un jet d’eau s’élança de la muraille. Ces dangers n’avaient rien de chimérique ; mais alors les craintes d’éboulement ou d’inondation ne pouvaient nous arrêter, et notre soif était si intense que pour l’apaiser nous eussions creusé au lit même de l’Océan. Hans se mit à ce travail, que ni mon oncle ni moi nous n’eussions accompli. L’impatience emportant notre main, la roche eût volé en éclats sous ses coups précipités. Le guide, au contraire, calme et modéré, usa peu à peu le rocher par une série de petits coups répétés, creusant une ouverture large de six pouces. J’entendais le bruit du torrent s’accroître, et je croyais déjà sentir l’eau bienfaisante rejaillir sur mes lèvres. Bientôt le pic s’enfonça de deux pieds dans la muraille de granit. Le travail durait depuis plus d’une heure. Je me tordais d’impatience ! Mon oncle voulait employer les grands moyens. J’eus de la peine à l’arrêter, et déjà il saisissait son pic, quand soudain un sifflement se fit entendre. Un jet d’eau s’élança de la muraille et vint se briser sur la paroi opposée. Un jet d’eau s’élença de la muraille. Hans, à demi renversé par le choc, ne put retenir un cri de douleur. Je le compris lorsque, plongeant mes mains dans le jet liquide, je poussai à mon tour une violente exclamation. La source était bouillante. De l’eau à cent degrés ! m’écriai-je. — Eh bien, elle refroidira, » répondit mon oncle. Le couloir s’emplissait de vapeurs, tandis qu’un ruisseau se formait et allait se perdre dans les sinuosités souterraines ; bientôt nous y puisions notre première gorgée. Ah ! quelle jouissance ! Quelle incomparable volupté ! Qu’était cette eau ? D’où venait-elle ? Peu importait. C’était de l’eau, et, quoique chaude encore, elle ramenait au cœur la vie prête à s’échapper. Je buvais sans m’arrêter, sans goûter même. Ce ne fut qu’après une minute de délectation que je m’écriai Mais c’est de l’eau ferrugineuse ! — Excellente pour l’estomac, répliqua mon oncle, et d’une haute minéralisation ! Voilà un voyage qui vaudra celui de Spa ou de Tœplitz ! — Ah ! que c’est bon ! — Je le crois bien, une eau puisée à deux lieues sous terre ! Elle a un goût d’encre qui n’a rien de désagréable. Une fameuse ressource que Hans nous a procurée là ! Aussi je propose de donner son nom à ce ruisseau salutaire. — Bien ! » m’écriai-je. Et le nom de Hans-bach » fut aussitôt adopté. Hans n’en fut pas plus fier. Après s’être modérément rafraîchi, il s’accota dans un coin avec son calme accoutumé. Maintenant, dis-je, il ne faudrait pas laisser perdre cette eau. — À quoi bon ? répondit mon oncle, je soupçonne la source d’être intarissable. — Qu’importe ! remplissons l’outre et les gourdes, puis nous essayerons de boucher l’ouverture. » Mon conseil fut suivi. Hans, au moyen d’éclats de granit et d’étoupe, essaya d’obstruer l’entaille faite à la paroi. Ce ne fut pas chose facile. On se brûlait les mains sans y parvenir ; la pression était trop considérable, et nos efforts demeurèrent infructueux. Il est évident, dis-je, que les nappes supérieures de ce cours d’eau sont situées à une grande hauteur, à en juger par la force du jet. — Cela n’est pas douteux, répliqua mon oncle ; il y a là mille atmosphères de pression, si cette colonne d’eau a trente-deux mille pieds de hauteur. Mais il me vient une idée. — Laquelle ? — Pourquoi nous entêter à boucher cette ouverture ? — Mais, parce que… » J’aurais été embarrassé de trouver une raison. Quand nos gourdes seront vides, sommes-nous assurés de pouvoir les remplir ? — Non, évidemment. — Eh bien, laissons couler cette eau ! Elle descendra naturellement et guidera ceux qu’elle rafraîchira en route ! — Voilà qui est bien imaginé ! m’écriai-je, et avec ce ruisseau pour compagnon, il n’y a plus aucune raison pour ne pas réussir dans nos projets. — Ah ! tu y viens, mon garçon, dit le professeur en riant. — Je fais mieux que d’y venir, j’y suis. — Un instant ! Commençons par prendre quelques heures de repos. » J’oubliais vraiment qu’il fît nuit. Le chronomètre se chargea de me l’apprendre. Bientôt chacun de nous, suffisamment restauré et rafraîchi, s’endormit d’un profond sommeil. LesBijoux de la Castafiore. Dans Les Bijoux de la Castafiore (1963), les principaux protagonistes de la série se retrouvent à Moulinsart pour y vivre une véritable comédie classique à huis clos. Tournant résolument le dos à l'aventure pour s'attacher à la difficulté de la communication entre les êtres, un "anti-récit" truffé de

403 ERROR The Amazon CloudFront distribution is configured to block access from your country. We can't connect to the server for this app or website at this time. There might be too much traffic or a configuration error. Try again later, or contact the app or website owner. If you provide content to customers through CloudFront, you can find steps to troubleshoot and help prevent this error by reviewing the CloudFront documentation. Generated by cloudfront CloudFront Request ID 3DSFVRTcPoS-1J_xH5HF-BLSCNAFYID35KkesB2Z4x8nX3rX149u1g==

Jupiter(la confiance) et Saturne (la maturité), en signe ami, dans le secteur des projets et des voyages, vous permettront d’envisager l’avenir à plus long terme. Votre réseau pourrait se développer, les contacts et nouvelles rencontres vous stimuleront. Votre vivacité intellectuelle risque de monter d’un cran.
Nombre de vues 7 470 L’épreuve de la Terre et les trois voyages symboliques de Percy John Harvey Editions Cépaduès – 4 mars 2019 La réception au grade d Apprenti est à la fois un rituel d initiation, au sens strict, et un rite d admission pour entrer dans l Ordre de la Franc-Maçonnerie. Fondé sur les Quatre Éléments alchimiques, il constitue un rituel d initiation des plus élaboré. Pour le postulant, il présente un vécu profond et intense, qui restera présent durant tout le parcours maçonnique de l initié C est là que tout commence ! » SOMMAIRE Introduction1. Des Épreuves initiatiques 2. L abandon des Métaux3. La Coupe des Libations4. L Épreuve de la Terre5. Le Cabinet de Réflexion6. Le Cartouche du Cabinet de Réflexion7. L uvre alchimique du Cabinet de Réflexion8. Décors et aménagements du Cabinet de Réflexion9. Les éléments symboliques de la Régression initiatique10. Les Trois Voyages symboliques11. Premier Voyage, l Épreuve de l Air12. Deuxième Voyage, l Épreuve de l Eau13. Troisième Voyage, l Épreuve du FeuANNEXELa caverne initiatiqueSethos et les mystères d Isis Biographie de l’auteur De culture franco-britannique, Percy J. Harvey fut ingénieur dans le domaine aéronautique et spatial. Franc-Maçon depuis près de quarante ans, il est passionné par l’iconographie sacrée et l’hermétisme. Son travail d’écriture est principalement dédié à l’approfondissement du symbolisme maçonnique des Loges bleues et des Loges de Perfection.
Cest une frontière invisible, mais une frontière quand même qui impose de s'arrêter et de laisser retomber la poussière rouge de la route africaine. Avec, en guise de poste de
Jules Verne est né à Nantes en 1828 et est mort à Amiens en 1905. Dès son plus jeune âge, il est attiré par les voyages sur la mer. Il commence ses études à Nantes pour les terminer à Paris. Il délaissera ses études de droit pour se consacrer entièrement à la littérature et à l'écriture. Il commence par écrire des poèmes et des pièces de théâtre, puis de nombreux romans comme Voyage au centre de la Terre 1864, Vingt Mille Lieues sous les mers 1869, Le Tour du monde en quatre-vingts jours 1873, L'Île mystérieuse 1874, Michel Strogoff 1876… Parallèlement à ses nombreux travaux d'écriture, Jules Verne effectue plusieurs voyages Royaume-Uni, Norvège, Scandinavie, États-Unis, Irlande, Écosse…. qui nourrissent directement ses œuvres de fiction. Au cours de sa carrière, l'auteur reçoit diverses consécrations en 1863, il devient membre de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques ; en 1865, il devient membre de la Société de géographie. Cette dernière couronne le travail d'autodidacte de Jules Verne qui a passé plusieurs années à effectuer des recherches scientifiques réutilisées dans ses Voyage au centre de la terre et son inscription dans le xix e siècle • Cette œuvre de Jules Verne marque les esprits à plus d'un titre. Les œuvres de l'auteur sont déjà connues et cette dernière ne fait que rappeler les succès précédents. Les livres de Jules Verne s'adressent à un très large public et tout particulièrement, Voyage au centre de la Terre. En effet, les adolescents se laissent emporter par la magie du progrès scientifique et du voyage entrepris par le professeur Lidenbrock et Axel. Et les adultes, eux, sont vivement intéressés par les théories scientifiques émises par le professeur Lidenbrock et s'interrogent en sa compagnie. Pour petits et grands, Voyage au centre de la Terre est le support de rêves, de voyages quasi impossibles vers un monde perdu et mystérieux. En plus de plaire, le style de Jules Verne est également accessible à tous simple, léger, rempli d'humour. Les lecteurs partagent la gaieté du ton et l'alternance du sérieux et du grotesque entre les attitudes de Lidenbrock et d'Axel. Comme ses contemporains Labiche, Meilhac, Halévy, Gondine, Jules Verne souhaite plaire au public, l'amuser par des paroles et gestuelles comiques, voire caricaturales, pour ce professeur, scientifique quelque peu fou. • Voyage au centre de la Terre s'inscrit également dans son époque. Les diverses références à la science révèlent un auteur soucieux de prendre en compte les innovations et progrès de son temps. La science est en pleine effervescence et les romans de Jules Verne reflètent bien cette dynamique. En plus du développement de la cinématographie, de la photographie, de la télégraphie, du téléphone, de la navigation sous-marine, de l'aviation, Jules Verne assiste à la naissance de la locomotive 1804, de la dynamite par Nobel 1864, de la lampe à incandescence par Edison 1878, à la découverte des ondes électromagnétiques par Hertz 1887, des électrons par Joseph John Thomson 1897, des rayons X par Röntgen 1895 et du radium par les époux Pierre et Marie Curie 1898. La science est donc en pleine effervescence et Jules Verne parvient à bien reproduire dans ses romans le dynamisme et l'optimisme de son Un roman d'aventures• Le roman d'aventures met l'accent sur l'action, sur le suspense entretenu par une accumulation de péripéties la descente dans le volcan, la recherche de l'eau, Axel qui se perd dans la grotte, l'orage sur le radeau…, de surprises, de retournements de situation sortant de l'ordinaire. Après avoir déchiffré le mystérieux parchemin du célèbre alchimiste islandais du xvi e siècle, Arne Saknussemm, et après avoir résolu son énigme grâce à l'aide de son neveu Axel, le professeur Lidenbrock décide d'entreprendre ce voyage fou puisqu'il existe un moyen de descendre au centre de la Terre par l'intermédiaire d'un cratère. Les aventures, très souvent liées au hasard ou au destin, bouleversent l'existence du héros en le faisant le plus souvent s'élever, grandir, accroître ses qualités positives. Soutenu par Graüben qui pense qu'un homme doit se distinguer des autres par l'accomplissement de grands projets chapitre VII, Axel reviendra plus fort de cette expédition. • Le récit cherche souvent à procurer dépaysement – ici géographique par ce voyage dans les profondeurs de la Terre et les différents lieux traversés Danemark, Norvège, Islande… – au lecteur qui peut ainsi s'évader. Dès l'incipit du roman et dès sa première phrase, Le 24 mai 1863, un dimanche, mon oncle, le professeur Lidenbrock, revint précipitamment vers sa petite maison située au numéro 19 de Königstrasse, l'une des plus anciennes rues du vieux quartier de Hambourg », le lecteur comprend que le récit est mené par un narrateur on apprendra quelques lignes plus loin qu'il se prénomme Axel qui raconte, en utilisant le première personne du singulier, toutes les aventures, qui révèle ses pensées, qui décrit les paysages chapitre XII par exemple et les objets de manière subjective, et qui est donc le médiateur de l'histoire par le biais de la focalisation interne. Cette première phrase renseigne également sur le lieu de l'action – une maison en Allemagne –, sur une époque en pleine effervescence – le xixe siècle – et sur les deux personnages principaux, le professeur Lidenbrock et le narrateur. Enfin, le roman d'aventures invite à une réflexion morale et permet aux personnages cette ascension. Le dernier chapitre XLV souligne bien la reconnaissance du professeur Lidenbrock qui devient une référence auprès de la société universitaire à travers le monde et celle d'Axel qui épouse Graüben pour qui l'amour n'a cessé de croître malgré l'absence et la séparation géographique. Axel rédige un livre inspiré directement de ses dernières aventures, Voyage au centre de la Terre, œuvre qui rencontrera un très grand Un roman de science-fiction• Richard Saint-Gelais définit ainsi la science-fiction Le terme de science-fiction abrégé en SF désigne des récits romans ou nouvelles où se combinent des extrapolations scientifiques ou techniques et une trame narrative axée sur une intrigue généralement située dans un ailleurs spatial ou temporel généralement le futur. » Richard Saint-Gelais, article science-fiction » in Le Dictionnaire du littéraire, sous la direction de Paul Aron, Denis Saint-Jacques, Alain Vial, Paris, PUF, [2002], 2010. • Si la science-fiction n'est pas apparue de manière soudaine, les voyages extraordinaires de Jules Verne ont contribué à la naissance de cette dernière. Des caractéristiques propres à ce genre se retrouvent dans les romans de Jules Verne. Tous les personnages importants dans Voyage au centre de la Terre sont liés à la science Snorre Turleson, auteur et historien ; Otto Lidenbrock, géologue et minéralogiste ; Axel Lidenbrock, assistant de son oncle ; Graüben, minéralogiste ; Arne Saknussemm, alchimiste, professeur Thomson, directeur d'un musée ; professeur Fridricksson, spécialiste en sciences naturelles, Hans Bjelke, guide, chasseur et naturaliste. Les spécialités de ces personnages reflètent la palette des domaines de recherche scientifique présents au xixe siècle la biologie, la chimie, l'astrologie, la météorologie, la physique et l'alchimie qui était considérée à cette époque comme une véritable science. À ce titre figurent des mentions à caractère scientifique dans le roman comme les indications du chronomètre, du baromètre, du thermomètre, de la direction page 130, les échanges entre le professeur et son neveu pour évaluer la progression de leur marche et de leur découverte page 134.• À chaque étape du voyage, à chaque découverte, le lecteur assiste à des descriptions précises des lieux et éléments naturels. Jules Verne use d'une rigueur très réaliste – l'auteur s'inspire notamment des nombreux voyages qu'il a lui-même effectués – et toute scientifique pour renseigner le nom des pierres, des végétaux notamment lycopodes », sigillaires géantes », lépidodendrons » page 200. Dans Voyage au centre de la Terre, Jules Verne interroge et teste une théorie scientifique à savoir l'augmentation de la température dans les profondeurs de la terre. Axel soutient cette thèse chapitre VI pendant que le professeur déclare que la science est éminemment perfectible, et que chaque théorie est incessamment détruite par une théorie nouvelle ». Les codes de la fiction romanesque et la dimension scientifique relative du roman ne permettent pas à Jules Verne d'avoir la prétention de résoudre le problème de cette théorie, mais d'être seulement en lien avec les recherches et interrogations de son temps. Une autre caractéristique s'ajoute à la veine science-fiction » de ce roman, son côté utopiste. Jules Verne ne cesse d'apporter des aventures incroyables, imaginaires à ce voyage dans les profondeurs de la Terre comme la rencontre impossible avec certains lieux et animaux, par exemple lorsque Axel découvre la mer éclairée par une aurore boréale et la traversée d'une forêt de champignons géants ! chapitre XXX IV. Un roman populaire »• Au cours de la IIIe République, grâce aux lois de Jules Ferry en 1882 qui rend l'école gratuite et obligatoire, le peuple reçoit plus d'instruction et les connaissances de base pour lire et pour écrire. Cette évolution bouleverse les relations entre auteurs et lecteurs. Ces derniers peuvent lire par eux-mêmes ! La lecture n'est donc plus réservée à la grande bourgeoisie, mais elle est aussi accessible aux classes moyennes et au bas peuple. La littérature entre de plus en plus dans les foyers et, lors des veillées, celui qui sait lire dans une famille fait profiter oralement de sa lecture aux autres membres qui habitent la maison. L'adjectif populaire » qualifie ce genre romanesque qui s'adresse à toute la population, aussi bien les riches que le bas peuple qui reste majoritaire. Malgré sa mauvaise réputation, qualifié de roman industriel » ou de roman de mauvais genre », le roman populaire se développe et apparaît sous forme de feuilletons dans les journaux permettant ainsi à tous de lire et d'attendre la suite du roman dans le prochain numéro du journal.• Voyage au centre de la Terre connaît d'ailleurs initialement, en 1864, cette publication en feuilletons dans le journal Le Musée des familles, sous-titré Lectures du soir. Le Musée des familles. Lectures du soir est parmi les premiers périodiques illustrés, à bas prix, en France, au xix e siècle. Il est accessible aux familles modestes peu cultivées désireuses de s'instruire. Un nombre considérable d'auteurs y ont publié leurs œuvres Balzac, Jules Verne, Eugène Sue, Théophile Gautier, Alexandre Dumas, Victor Hugo…Jules Verne écrit pour un large public, grands et petits, lettrés et moins cultivés. Il mêle fiction et science pour intéresser et pour nourrir intellectuellement tout le monde en répondant là à un engagement humaniste qu'il confère à la littérature Parcours de lecture science et fiction• Le rapport entre science et fiction est étroit et complexe. Si ces deux domaines semblent s'opposer, des influences réciproques les unissent en réalité. Les écrivains s'inspirent en effet des découvertes scientifiques de leur temps pour expliquer le monde dans lequel ils vivent, mais aussi pour imaginer un temps futur. Dès le xvi e siècle, les poètes s'intéressent aux découvertes scientifiques de leur temps, notamment à l'étude des astres, et cherchent à transmettre à leurs lecteurs leur fascination pour la beauté de l'univers tout en expliquant ses mécanismes la poésie didactique, visant à transmettre des connaissances sur les phénomènes terrestres et la création du monde, prend son essor, avec une portée souvent religieuse. • Au xvii e siècle, puis au siècle des Lumières, le goût pour la science continue à s'exprimer en littérature. Fontenelle rédige ainsi l'apologue de La dent d'or », qui raconte l'histoire d'un enfant à qui il pousse une dent en or après avoir perdu ses dents de lait. L'auteur, en montrant les remous provoqués par cette nouvelle fausse et sans fondement, veut souligner l'importance de la démarche scientifique Assurons-nous bien du fait, avant que de nous inquiéter de la cause. Il est vrai que cette méthode est bien lente pour la plupart des gens, qui courent naturellement à la cause, et passent par-dessus la vérité du fait, mais enfin nous éviterons le ridicule d'avoir trouvé la cause de ce qui n'est point. » Montesquieu, Diderot, Voltaire insisteront également sur l'importance de la xix e siècle, de nombreux auteurs s'inspirent des nouvelles théories scientifiques, notamment en ce qui concerne l'évolution des espèces et l'hérédité, pour expliquer la société. Balzac, dans l'avant-propos de La Comédie humaine, explique qu'il s'inspire de la zoologie. Zola emprunte sa méthode d'écrivain à la médecine expérimentale et promeut une démarche scientifique fondée sur des observations concrètes. Notede Dorothée, l'auteur des fichiers: "Mon projet GS sur les 5 continents : en début d'année scolaire 2007/2008 : les Aborigènes d'Australie à la rentrée de Toussaint, l'Arctique, après Noël l'Asie: L'Inde et La Chine puis, les Amériques centrale et sud et l'Afrique". - chaque enfant a un carnet de voyage sur le projet des 5 continents : voici la page de garde consacrée à la Sais-tu ce qu’il s’est passé le 21 juillet 1983 ? A Vostok Antarctique, l’une des températures les plus froides dans le monde a été recensée ce jour-là. Alors qu’en France, les températures dépassent, actuellement, par endroits les 30°C, partons découvrir les records de température dans le monde. Températures records les lieux les plus froids dans le monde Aujourd’hui, cela fait presque 37 ans qu’à Vostok, une des bases les plus reculées sur Terre, située en Antarctique, l’un des records de température négative de la planète a été recensé -89,3°C. Bien sûr, aucun habitant ne vit dans ce coin toute sa vie car il s’agit d’une base scientifique. Construit en 1957, Vostok a été choisi par les Soviétiques car c’était un pôle de géomagnétique. Plus de 1600 km séparent Vostok d’un premier lieu de vie. Et en hiver, il est impossible de rallier cette station, à cause du froid. A noter qu’en été, les températures remontent jusqu’à -30°C. En bref, il y fait toujours froid. L’institut de recherche arctique et antarctique de Leningrad explique ce record par l’absence de rayonnement solaire, un ciel dégagé, un faible mélange vertical, un air calme pendant une longue durée et la haute altitude de la station. En effet, la station se situe à plus de mètres d’altitude. Mais ce n’est plus la température la plus froide enregistrée sur notre planète. Dans certains endroits sur Terre, il n’existe pas de station météorologique pour relever les températures. C’est notamment le cas dans l’Inlandsis Est-Antarctique. Pour établir des températures, il faut avoir recours à des satellites. Une équipe de scientifiques de l’Université du Colorado a donc analysé les données des satellites de la Nasa entre 2014 et 2016 pour établir une température extrême de -98°C dans l’Inlandsis Est-Antarctique. Quelques années plus tôt, en 2013, à ce même endroit, la température était descendue jusqu’à -93°C. Photo de Riccardo Bresciani sur Et dans les lieux habités, c’est le village d’Oïmiakon, situé à l’extrême Est de la Russie à km de Moscou, qui est l’endroit le plus froid au monde. Selon l’Organisation météorologique mondiale, le 6 février 1933, la température est descendue jusqu’à -67,7°C. Selon le Daily Mail, l’école de cette commune ne ferme ses portes qu’en dessous de -52°C. Et ce bourg d’environ 500 habitants partagerait ce record avec Verkhoïansk, une autre ville russe, qui a atteint les -67,7°C, les 5 et 7 février 1892 le thermomètre à alcool a été utilisé pour relever cette température. Il nécessite une correction ; cela suscite la controverse sur la véracité de ce chiffre parmi les climatologues. La température dans ces deux communes passe, généralement, sous les 0°C, d’octobre à avril. Dans ces conditions extrêmes, les habitants sont presque coupés du monde en hiver, avec un thermomètre qui descend en moyenne à -40°C. Et dans le reste du monde, quid des températures records ? Aux Etats-Unis, le record de la température la plus froide a été atteint à Prospect Creek Camp Alaska. Le 23 janvier 1971, il a fait jusqu’à -62,1°C. Au Canada, c’est à Snag Yukon, dans l’Ouest du pays, qu’a été enregistré le record de froid le 3 février 1947. En Suède, il a fait jusqu’à -52,6°C à Vuoggatjålme, commune située dans le nord du pays, le 2 février 1966. Sur le continent africain, c’est Ifrane, ville du nord du Maroc, qui détient le record, avec -24 °C, le 24 février 1935. En Amérique du Sud, il a fait jusqu’à à Sarmiento en Argentine, le 1er juin 1907. Et en Océanie, la température la plus basse a été enregistrée à Ranfurly Nouvelle-Zélande. Il a fait jusqu’à le 17 juillet 1903. Plus récemment, le 29 juin 1994, le thermomètre affichait -23°C à Charlotte Pass, située dans le sud-est de l’Australie. Sinon, au Groenland, le thermomètre est descendu jusqu’à le 9 janvier 1954. Enfin, le record français est de -41°C relevés en 1985 dans le Doubs. Cela paraît très chaud par rapport à d’autres endroits sur Terre. Et quels sont les records de chaleur ? Chaque été, les températures ne cessent de s’envoler. Actuellement, les nuits sont douces et dans certains coins de France, les 30°C sont rapidement atteints en journée. D’ailleurs, pas besoin de remonter des décennies pour trouver un record de chaleur en France. A Gallargues-le-Montueux Gard, le thermomètre a atteint les 45,9°C, le vendredi 28 juin 2019. Ce même jour, il a fait 45,4°C à Villevieille une autre commune du Gard, 45,1°C à Marsillargues Hérault, 44,6°C à Saint-Chamas Bouches-du-Rhône et 44,5°C à Varages Var. En France, le précédent record remontait au 12 août 2003, avec 44,1°C à Conqueyrac Gard. Photo de Pixabay sur Dans le monde, il existe plus de stations météorologiques. Et certains historiens de la météorologie ont remis en doute la véracité de certains records de température. Un record a été invalidé, le 13 septembre 2012, par l’Organisation météorologique mondiale OMM 57,7°C enregistré à El Azizia Libye le 13 septembre 1922. Actuellement, le titre de record de chaleur est décerné à Furnace Creek, dans la Vallée de la Mort Etats-Unis. Le 10 juillet 1913, la température de 56,7°C a été atteinte. Il a été confirmé par l’Organisation météorologique mondiale OMM. Plus récemment, deux températures extrêmes ont été mesurées 53,9°C avec une marge d’incertitude de ±0,1°C, à Mitribah Koweït, le 21 juillet 2016 et 53,7°C marge d’incertitude de ±0,4°C à Turbat Pakistan, le 28 mai 2017. Et comme le rapporte l’OMM, la température relevée à Mitribah est la plus élevée qui a été enregistrée sur le continent asiatique. Il s’agit également des températures les plus élevées de ces 76 dernières années, explique le communiqué de l’Organisation météorologique mondiale. Sur le continent africain, le record de température est toujours attribué à Kebili Tunisie avec atteint le 7 juillet 1931. Même si certains observateurs remettent en question la fiabilité de ce chiffre, car il y a un écart entre les relevés d’avant 1950 et les relevés actuels, l’OMM a validé ce résultat. En Amérique du Sud, le record est détenu par Rivadavia Argentine, avec atteint le 11 décembre 1905. En Océanie, il a fait jusqu’à 50,7°C à Oodnadatta Australie, le 2 janvier 1960. Il y a toujours un débat sur le véritable record car à Cloncurry Australie, 53,3°C a été enregistré le 16 janvier 1889. Mais pour mesurer cette température, un outil non standard a été utilisé. Sinon, à Tirat-Zvi Israël, il a fait 54°C le 21 juin 1942. Le record de température en Grèce a eu lieu à Athènes, avec le 10 juillet 1977. Enfin, en Antarctique plus précisément à la station Signy, la température de a été atteinte le 30 janvier 1982. Les records de température toujours plus chaud Le mois dernier, une vague de chaleur a déferlé sur la Sibérie. Le samedi 20 juin, la température a atteint les 38°C à Verkhoïansk, commune qui détiendrait le record de froid lire plus haut. Même si ce pic de température reste donc à vérifier et à confirmer par l’OMM, ces records de chaleur interviennent dans le contexte de réchauffement climatique. Et cela a provoqué de nombreuses réactions dont celle de Greta Thunberg. Ces dernières années, de nombreuses stations météorologiques ont atteint des records de température. En 2018, plus de 400 stations à travers le monde avaient enregistré des températures les plus hautes depuis près de 140 ans. En juin 2019, 243 stations d’observation allemandes ont établi de nouveaux records. Le même mois, 6 stations suisses sur 85 ont enregistré leur record absolu. En République tchèque, un nouveau record national de température a été établi à 38,9°C, à Doksany, le 26 juin 2019. Et d’autres pays ont connu leur mois de juin le plus chaud de leur histoire. Et ce n’est pas près de s’arrêter. Le premier trimestre 2020 se trouve à la deuxième place des trimestres les plus chauds depuis le début des enregistrements de température en 1880, juste derrière celui de 2016. D’ailleurs, les experts de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique NOAA estiment qu’il existe 75% de chances pour que 2020 devienne l’année la plus chaude depuis 140 ans. Selon l’OMM, entre 2000 et 2016, 126 millions de nouvelles personnes ont été exposés aux canicules dans le monde. Et ce chiffre devrait augmenter dans les prochaines années. Sur le long terme, les températures en Europe centrale devraient se situer entre 3°C et 6°C au-dessus de la moyenne. Les températures maximales devraient, fréquemment, dépasser les 30°C dans le monde. Mais ce réchauffement n’est pas équilibré. En Arctique, les températures augmentent deux fois plus vite que dans les autres régions du monde. Et en France, on ressent aussi les effets de ce réchauffement. Entre juin 2019 et mai 2020, notre pays a connu une succession de 12 mois plus chaud que la normale, note Météo France, avec parfois 3,6°C au-dessus des normales. Comme le rappelle le service météorologique, le nombre de mois plus chauds étaient en moyenne de 2,7 mois entre le début du XXe siècle jusqu’à la fin des années 1970 ». En 2018 et 2019, ce chiffre est monté à 10 mois. Dans notre pays, les températures lors de l’hiver 2019/2020 ont été supérieures de 2,7°C aux normales, selon Météo France. Cela place cette période au 1er rang des hivers les plus chauds devant 2015/2016 +2,6°C et 1989/1990 +2,0°C. En février, certaines communes françaises ont atteint leur record de chaleur pour un mois de février depuis plus de 100 ans. Entre le 1er et le 3 février, la température a même été supérieure de 8,7°C par rapport à la normale. De son côté, le printemps 2020, avec des températures supérieures de 1,7°C à la normale, se situe au deuxième rang des printemps les plus chauds depuis plus de 100 ans, derrière le printemps 2011 +2°C. Et le premier semestre 2020 a été le plus chaud jamais enregistré en France. Les températures ont été supérieures de 1,8°C par rapport aux normales, comme l’écrit Météo France. Il devance le premier semestre de l’année 2007 +1,7°C et le premier semestre 2014 +1,4°C. Les épisodes caniculaires, comme l’été meurtrier de 2003, devraient revenir plus fréquemment dans les prochaines années. Selon certains spécialistes, les températures records devraient même être battues dans les prochaines décennies. En 2014, une simulation d’un bulletin météo de 2050 avait été réalisée à l’occasion de la COP20. Selon cette simulation, le climat de Paris de 2050 ressemblera au climat actuel de Canberra Australie. [Photo couverture Image par Gerd Altmann de Pixabay] vwWRk1. 393 444 463 107 178 333 317 1 57

abécédaire voyage au centre de la terre