NĂ©en 1918 au sein d’une famille bantoue cultivĂ©e et influente, Nelson Mandela entreprend des Ă©tudes de droit, chose rare pur un noir durant l’apartheid. Son dĂ©sir de devenir avocat et les barriĂšres qui lui sont mises pour atteindre cette fonction, le rendent conscient trĂšs vite de la sĂ©grĂ©gation raciale en Afrique du Sud.
Vu sur PerversitĂ© ! Le nouveau nouvel antisĂ©mitisme » Cacher les crimes d’État d’IsraĂ«l derriĂšre de fausses allĂ©gations de victimisation Richard Falk Avec beaucoup d’autres, je suis actuellement victimisĂ©. Nous sommes qualifiĂ©s d’antisĂ©mites et dans certains cas, de Juifs ayant la haine de soi. Il s’agit d’un effort sioniste et israĂ©lien visant Ă  nous faire taire et Ă  punir notre militantisme non-violent, avec un venin spĂ©cial dirigĂ© contre la campagne BDS, car elle est devenue efficace ces derniĂšres annĂ©es. Cette image nĂ©gative de l’opposition est qualifiĂ©e de nouvel antisĂ©mitisme’. Le vieil antisĂ©mitisme Ă©tait simplement une haine des Juifs exprimĂ©e par des images et des attitudes nĂ©gatives, des pratiques discriminatoires, des persĂ©cutions et des actes de violence. Le soi-disant nouvel antisĂ©mitisme’ est la critique d’IsraĂ«l et du sionisme. Cette idĂ©e a Ă©tĂ© approuvĂ©e par des gouvernements amis d’IsraĂ«l et poussĂ©e par diverses organisations juives de premier plan, notamment des personnes associĂ©es aux survivants de l’holocauste et Ă  leurs souvenirs. Emmanuel Macron, PrĂ©sident de la RĂ©publique française, a exprimĂ© assez clairement ce rejet par les apologistes d’IsraĂ«l, mĂȘme si c’était sous une forme plutĂŽt malveillante Nous ne nous rendrons jamais aux expressions de la haine. Nous ne cĂšderons rien Ă  l’antisionisme, car il s’agit de la rĂ©invention de l’antisĂ©mitisme.» La fausse prĂ©misse est d’assimiler le sionisme aux Juifs, faisant automatiquement de la critique et de l’opposition Ă  l’État israĂ©lien sioniste un antisĂ©mitisme. DĂ©jĂ  en 2008, le DĂ©partement d’État des États-Unis Ă©tait allĂ© plus subtilement dans un sens semblable Ă  celui de Macron avec cette dĂ©claration formelle Les motifs pour critiquer IsraĂ«l Ă  l’ONU peuvent dĂ©couler d’inquiĂ©tudes lĂ©gitimes concernant la politique ou de prĂ©jugĂ©s illĂ©gitimes. [
] Cependant, quelles que soient les intentions, les critiques disproportionnĂ©es d’IsraĂ«l comme barbare et sans principes, et les mesures discriminatoires correspondantes adoptĂ©es par l’ONU Ă  l’encontre d’IsraĂ«l, ont pour effet d’inciter le public Ă  associer des attributs nĂ©gatifs aux Juifs en gĂ©nĂ©ral, alimentant ainsi l’antisĂ©mitisme.» L’erreur est de considĂ©rer les critiques comme disproportionnĂ©es’ sans jamais tenir compte des rĂ©alitĂ©s du long passĂ© d’illĂ©galitĂ© d’IsraĂ«l par rapport au peuple palestinien. Pour ceux d’entre nous qui voient la rĂ©alitĂ© des politiques et des pratiques israĂ©liennes, il ne fait aucun doute que les critiques formulĂ©es et les pressions exercĂ©es sont en tous sens proportionnĂ©es. Un argument connexe souvent avancĂ© est qu’on soumet IsraĂ«l Ă  des normes plus Ă©levĂ©es que d’autres États, ce qui rĂ©vĂ©lerait un sous-entendu antisĂ©mite. Un tel argument est fallacieux. SuggĂ©rer que la criminalitĂ© d’autrui est plus grave n’est pas une dĂ©fense. En outre, les États-Unis subventionnent IsraĂ«l pour au moins 3,8 milliards de dollars par an, outre son soutien inconditionnel Ă  son comportement, ce qui cause la responsabilitĂ© d’imposer des limites conformĂ©ment au droit international humanitaire. De mĂȘme, l’ONU a contribuĂ© aux Ă©preuves palestiniennes en omettant de mettre en Ɠuvre la solution de partage et en laissant des millions de Palestiniens ĂȘtre soumis aux structures de domination de l’apartheid pendant 70 ans. Nul autre peuple ne peut autant blĂąmer Ă  juste titre les forces extĂ©rieures pour sa propre tragĂ©die. En 2014, Noam Chomsky a expliquĂ© la fausse logique d’une telle allĂ©gation avec une clartĂ© morale et intellectuelle typique En fait, le locus classicus, la meilleure formulation, a Ă©tĂ© rĂ©digĂ© par un ambassadeur auprĂšs des Nations Unies, Abba Eban, [
]. Il avisa la communautĂ© juive amĂ©ricaine qu’elle avait deux tĂąches Ă  accomplir. L’une consistait Ă  dĂ©montrer que la critique de la politique, ce qu’il appelait antisionisme – c’est-Ă -dire les critiques de la politique de l’État d’IsraĂ«l – Ă©taient de l’antisĂ©mitisme. C’est la premiĂšre tĂąche. La deuxiĂšme tĂąche, si la critique Ă©tait faite par des Juifs, leur tĂąche Ă©tait de montrer que c’est une haine de soi nĂ©vrotique nĂ©cessitant un traitement psychiatrique. Il a ensuite donnĂ© deux exemples de cette derniĂšre catĂ©gorie. L’un Ă©tait Stone. L’autre Ă©tait moi. Nous devions donc ĂȘtre traitĂ©s pour nos troubles psychiatriques, et les non-Juifs doivent ĂȘtre condamnĂ©s pour antisĂ©mitisme, s’ils critiquent l’État d’IsraĂ«l. Il est comprĂ©hensible que la propagande israĂ©lienne prenne cette position. Je ne reproche pas particuliĂšrement Ă  Abba Eban de faire ce que les ambassadeurs sont parfois supposĂ©s faire. Mais nous devons comprendre qu’il n’y a pas d’accusation raisonnable. Pas de charge raisonnable. Il n’y a rien Ă  rĂ©pondre. Ce n’est pas une forme d’antisĂ©mitisme. Il s’agit simplement de critiquer les actions criminelles d’un État, point final.» L’une des caractĂ©ristiques des accusateurs du nouvel antisĂ©mitisme’ est leur silence face aux allĂ©gations bien Ă©tablies de crimes contre l’humanitĂ© formulĂ©es par ceux/celles qu’ils qualifient d’antisĂ©mites. Ces ardents partisans d’IsraĂ«l poussent-ils vraiment leur sens de l’impunitĂ© Ă  un point tel que le silence est autorisĂ© Ă  rester une dĂ©fense adĂ©quate? Ce sens de l’exceptionnalisme israĂ©lien, une vision du droit pĂ©nal international qu’il partage avec l’exceptionnalisme amĂ©ricain, sous-tend un dĂ©ni de l’idĂ©e mĂȘme de responsabilitĂ© juridique et de responsabilitĂ© morale. Ceux qui adhĂšrent Ă  un tel exceptionnalisme prĂ©tendent ĂȘtre scandalisĂ©s par la seule implication qu’un tel gouvernement pourrait ĂȘtre soumis aux normes Ă©noncĂ©es dans le statut de la Cour pĂ©nale internationale ou de la Charte des Nations-Unies. L’exceptionnalisme israĂ©lien a ses racines propres dans la tradition biblique, en particulier dans une lecture laĂŻque des Juifs en tant que le peuple Ă©lu’ mais elle repose en rĂ©alitĂ© sur une zone de confort créée par le parapluie gĂ©opolitique qui protĂšge de la surveillance mondiale ses mouvements les plus contraires au droit. La rĂ©cente rĂ©solution de l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations-Unies dĂ©clarant nulles et non avenues les dĂ©marches israĂ©liennes en vue de l’annexion du plateau du Golan a Ă©tĂ© un bon exemple de ces mesures de protection. Seuls IsraĂ«l et les États-Unis ont votĂ© non’ contre 151 membres de l’ONU votant oui’. Si nous prenons juste une minute pour consulter le droit international, nous trouvons le sujet si Ă©vident qu’il ne mĂ©rite pas de discussion sĂ©rieuse. Un principe cardinal du droit international contemporain, souvent affirmĂ© par l’ONU dans d’autres contextes, est l’interdiction d’acquĂ©rir un territoire par la force des armes. Il est incontestable que les hauteurs du Golan faisaient partie du territoire souverain syrien jusqu’à la guerre de 1967 et qu’IsraĂ«l a acquis le contrĂŽle qu’il exerce depuis lors par suite d’une occupation forcĂ©e. Les ironies du nouveau nouvel antisĂ©mitisme’ Une ironie opportuniste est prĂ©sente. Les accusateurs du nouvel antisĂ©mitisme’ ne semblent pas avoir de mal Ă  donner l’accolade aux sionistes chrĂ©tiens malgrĂ© leur hostilitĂ© envers les Juifs, qui est couplĂ©e Ă  leur dĂ©votion fanatique pour IsraĂ«l en tant qu’État Juif. Quiconque a regardĂ© un exposĂ© sioniste chrĂ©tien sait que leur lecture du Livre des RĂ©vĂ©lations contient une interprĂ©tation selon laquelle J reviendra une fois que tous les Juifs seront rentrĂ©s en IsraĂ«l et que le Temple trĂšs saint de JĂ©rusalem sera restaurĂ©. Le processus ne s’arrĂȘte pas lĂ . Les Juifs sont alors confrontĂ©s Ă  un ultimatum pour se convertir au christianisme ou Ă  la damnation Ă©ternelle. Et donc, il existe parmi ces amis fanatiques d’IsraĂ«l une vĂ©ritable hostilitĂ© Ă  l’égard des Juifs, tant en voulant insister sur la fin de la diaspora juive en tant qu’impĂ©ratif religieux pour les chrĂ©tiens, qu’en prĂ©voyant le sort lamentable qui attend les Juifs qui refusent de se convertir aprĂšs la DeuxiĂšme Venue. Il y a lĂ  une perversitĂ© rĂ©vĂ©latrice. Contrairement aux soi-disant nouveaux antisĂ©mites’ qui n’ont aucune hostilitĂ© envers les Juifs en tant que peuple, les sionistes chrĂ©tiens accordent la prioritĂ© Ă  leur enthousiasme pour l’État d’IsraĂ«l, tout en Ă©tant prĂȘts Ă  perturber la vie des Juifs de la diaspora et mĂȘme finalement des Juifs israĂ©liens et sionistes. Peut-ĂȘtre est-ce moins de la perversitĂ© que de l’opportunisme. IsraĂ«l n’a jamais hĂ©sitĂ© Ă  soutenir les dirigeants les plus oppressifs et dictatoriaux des pays Ă©trangers, Ă  condition qu’ils achĂštent des armes et n’adoptent pas une diplomatie anti-israĂ©lienne. Le message de fĂ©licitations de Netanyahu Ă  Jair Bolsonaro, le dirigeant brĂ©silien nouvellement Ă©lu, n’est que le cas le plus rĂ©cent, et IsraĂ«l a Ă©tĂ© rapidement rĂ©compensĂ© par l’annonce de la dĂ©cision de se joindre aux États-Unis pour dĂ©placer son ambassade Ă  JĂ©rusalem. En rĂ©alitĂ©, les accusateurs du soi-disant nouvel antisĂ©mitisme’ sont Ă  l’aise Ă  la fois avec le sionisme chrĂ©tien et avec les dirigeants politiques Ă©trangers qui manifestent des inclinations fascistes. En rĂ©alitĂ©, un Ɠil aveugle sur la rĂ©alitĂ© fondamentale du vĂ©ritable antisĂ©mitisme est une caractĂ©ristique du nouvel antisĂ©mitisme tant prĂŽnĂ© par les sionistes militants. Pour une documentation abondante, voir le livre important de Jeff Halper, War Against the People Israel, the Palestinians and Global Pacification 2015. Dans un tel contexte, nous avons besoin d’un terme descriptif qui identifie ce phĂ©nomĂšne et rejette ses affirmations insidieuses. Je propose ici l’expression inĂ©lĂ©gante suivante le nouveau nouvel antisĂ©mitisme’». L’idĂ©e de cette expression est de suggĂ©rer que ce sont ces nouveaux antisĂ©mites et non les critiques et les militants critiques d’IsraĂ«l qui sont les vĂ©ritables porteurs de la haine envers les Juifs en tant que Juifs. Ce rejet de la campagne visant Ă  discrĂ©diter, voire Ă  criminaliser les soi-disant nouveaux antisĂ©mites’ contient deux sortes d’arguments. PremiĂšrement, cette campagne dĂ©tourne les critiques de la persistance d’une rĂ©alitĂ© alarmante, du calvaire persistant de l’apartheid imposĂ© Ă  l’ensemble du peuple palestinien dans son ensemble, ce qui devrait devenir la prĂ©occupation majeure de tous ceux qui souhaitent ce qu’il y a de mieux pour l’humanitĂ©. DeuxiĂšmement, elle dĂ©tourne dĂ©libĂ©rĂ©ment ou non l’attention des objections Ă  un vĂ©ritable antisĂ©mitisme en acceptant de la part de l’État d’IsraĂ«l son attachement aux sionistes chrĂ©tiens et aux Ă©vangĂ©liques, et avec des dirigeants fascistes qui prĂȘchent des messages de haine ethnique. En conclusion, nous qui sommes attaquĂ©s en tant que soi-disant nouveaux antisĂ©mites’ essayons rĂ©ellement d’honorer notre identitĂ© humaine et de rejeter les loyautĂ©s tribales ou les alignements gĂ©opolitiques, dans notre engagement pour la rĂ©alisation des droits des Palestiniens, et surtout de leur droit Ă  l’autodĂ©termination. En tant que Juifs, tenir IsraĂ«l responsable en vertu des normes utilisĂ©es pour condamner les dirigeants politiques et militaires nazis survivants revient Ă  honorer l’hĂ©ritage de l’holocauste et non Ă  le souiller. En revanche, quand IsraĂ«l vend des armes et offre de la formation en contre-insurrection dans le monde entier Ă  des gouvernements dirigĂ©s par des fascistes ou reste prĂȘt Ă  accepter l’Arabie saoudite post-Khashoggi comme un alliĂ© prĂ©cieux, il masque la nature malfaisante de l’holocauste d’une maniĂšre qui pourrait hanter IsraĂ«l et mĂȘme les Juifs de la diaspora Ă  l’avenir. Richard Falk – Source Aurdip Cet article PerversitĂ© ! Le nouveau nouvel antisĂ©mitisme » est apparu en premier sur Centre Zahra France. from Centre Zahra France via IFTTT siamandela@ le : JEUDI 01 AVRIL 2021 dernier dĂ©lai Tout dossier incomplet ou parvenu aprĂšs cette date ne pourra pas ĂȘtre pris en compte. 2 - Examen de la candidature Les Ă©lĂšves seront recrutĂ©s sur la base de l’examen du dossier de candidature dĂ»ment rempli et d’un test Ă©crit, suivi d’un entretien complĂ©mentaire 23/09/2019 Auteurs Fiche sur le parcours de Nelson Mandela pour le connaitre et parler en classe de la tolĂ©rance. La fiche de lecture, les questions pour l’élĂšve et un diaporama peuvent ĂȘtre tĂ©lĂ©chargĂ©s en pdf. MatĂ©riel de classe en relation Aucun matĂ©riel complĂ©mentaire ajoutĂ© pour l’instant des idĂ©es Ă  soumettre ? Retours d'expĂ©rience Responses je n’arrive pas Ă  ouvrir la ressource Merci de nous l’avoir signalĂ© c’est rĂ©parĂ© ! 🙂 Cette fiche ressource vous a Ă©tĂ© utile ? Faites-en profiter d’autres ! À la recherche d'une autre ressource ? Fan de FLE ? Abonnez-vous ! Aux podcasts des AgitĂ©s À Agitox, l'infolettre d'Agito ExposĂ© 1: « Donner aux autres » 9 - ExposĂ© 2: Les polluants des sols 10 - ExposĂ© 3: La maĂźtrise de la reproduction 1 11 - ExposĂ© 4: La biodiversitĂ© mis Ă  mal 12 - ExposĂ© 5: La maĂźtrise de la reproduction 2 13 - ExposĂ© 6: Les O.G.M 14 - ExposĂ© 7: Les polluants atmosphĂ©riques 15 - ExposĂ© 8: Les dĂ©sĂ©quilibres alimentaires 16 - ExposĂ© 9: L’effet de serre 17 - ExposĂ© 10: Les A Strasbourg, le 25 mars 1980, la prĂ©sidente du Parlement europĂ©en s'adresse Ă  des manifestants. - © Getty Droit de disposer de son corps, de siĂ©ger Ă  l’assemblĂ©e, d’acquĂ©rir du galon professionnel
 Simone Veil a ƓuvrĂ© pour que nous prenions notre juste place dans la sociĂ©tĂ©. Un hĂ©ritage immense, fragile, Ă  porter haut. Elle a obtenu le droit Ă  l’IVGTout au long de sa vie, Simone Veil a Ă©coutĂ© les femmes, et ces conversations ont nourri ses combats. L'annonce de sa mort a provoquĂ© en quelques minutes une avalanche de merci » sur les rĂ©seaux sociaux, preuve que les jeunes gĂ©nĂ©rations savent ce qu'elles lui doivent. Le droit Ă  l'interruption volontaire de grossesse avant tout. La loi qui porte son nom fut une Ă©norme avancĂ©e, une vraie rĂ©volution pour nos libertĂ©s individuelles, notre libĂ©ration sexuelle, a rĂ©agi l'association fĂ©ministe Les EffrontĂ©-e-s. La loi Veil, on y veille. » Depuis, ce texte fondamental a Ă©tĂ© complĂ©tĂ©, amendĂ© par la postĂ©ritĂ©. L'accĂšs Ă  l'IVG a Ă©tĂ© facilitĂ© crĂ©ation de centres autonomes, prise en charge par la SĂ©curitĂ© sociale, suppression du consentement parental pour les mineurs, allongement du dĂ©lai lĂ©gal, accĂšs Ă  l'avortement mĂ©dicamenteux en ville... Simone Veil ne faisait pas partie du mouvement fĂ©ministe, elle a fait un choix pragmatique il fallait sauver des vies et elle en a sauvĂ© des milliers, souligne Anne-CĂ©cile Mailfert, 32 ans, prĂ©sidente de la Fondation des femmes. Elle nous a donnĂ© le droit de choisir quand on veut un enfant, un hĂ©ritage inestimable. Mais ne pas en faire un droit constitutionnel le rend fragile. Sa lĂ©gitimitĂ© est sans cesse questionnĂ©e. » Le combat reste d'actualitĂ©. Elle s’est battue pour notre lĂ©gitimitĂ© politiqueSon ardeur au front, chevillĂ©e Ă  un impĂ©rieux besoin de justice, Simone Veil l'a dĂ©ployĂ©e tout au long de sa carriĂšre. Ministre de la SantĂ© de ValĂ©ry Giscard d'Estaing, ministre des Affaires sociales, de la SantĂ© et de la Ville du gouvernement d'Êdouard Balladur, prĂ©sidente du Parlement europĂ©en, la premiĂšre femme Ă  occuper ce poste... Elle ne se faisait nĂ©anmoins aucune illusion VGE avait besoin d'un symbole, de s'inscrire dans la modernitĂ©. J'ai eu de la chance. Il fallait une femme alibi. Cela a Ă©tĂ© moi », affirmait-elle, lucide. DĂšs juin 1974, lorsqu'elle remporte le remboursement de la pilule Ă  l'unanimitĂ© Ă  l'AssemblĂ©e nationale, un journaliste commente Simone Veil a-t-elle rĂ©ussi parce qu'elle est une femme ou malgrĂ© ce handicap considĂ©rable ? » Les deux. Elle assumait ce paradoxe. Ce que j'ai obtenu dans la vie, je l'ai obtenu prĂ©cisĂ©ment parce que j'Ă©tais une femme », Ă©crivait-elle dans ses MĂ©moires Une vie » 1, refusant d'oublier qu'elle a rĂ©chappĂ© d'Auschwitz aussi parce qu'elle Ă©tait jolie... Elle aurait pu ne rien dire de ce qu'elle vivait dans le monde politique, se contenter de manoeuvrer pour elle-mĂȘme. Au contraire, elle dĂ©nonçait dans ELLE, en 1982 Il n'est pas facile de supporter ce regard chargĂ© d'ironie et de dĂ©rision qu'est celui de beaucoup d'hommes lorsqu'ils regardent leurs collĂšgues femmes. » Comme si, quand elles prennent position, ce n'est pas trĂšs sĂ©rieux, cela rĂ©sulte de caprices, de calculs, d'amitiĂ©s, d'inimitiĂ©s ». Et d'ajouter Seraient-elles des espĂšces d'idiotes ou plutĂŽt de zombies, exprimant les idĂ©es des hommes ? »Elle a luttĂ© pour notre Ă©mancipationSimone Veil n'avait pas peur. Elle n'avait pas honte. Ma premiĂšre rĂ©action en apprenant sa mort a Ă©tĂ© d'inciter les femmes Ă  parler au lieu de culpabiliser et d'avoir honte de ce qu'elles vivent l'avortement reste tabou, le harcĂšlement, le sexisme, le viol... » raconte Rebecca Amsellem, 28 ans, activiste fĂ©ministe, auteure de la newsletter Les Glorieuses ». Simone Veil, souvent invitĂ©e Ă  s'exprimer, se faisait la porte-parole des plus dĂ©favorisĂ©s, des prisonniers, des handicapĂ©s, des malades du sida, comme elle a sorti la Shoah du silence, et combattu l'antisĂ©mitisme 2. Elle Ă©tait plus qu'une femme politique, une figure, estimĂ©e et Ă©coutĂ©e. Une vigie morale. Elle ne craignait pas d'ancrer ses combats dans son expĂ©rience. La nĂ©cessitĂ© de l'autonomie financiĂšre des femmes notamment. Elle s'Ă©tait battue face Ă  son mari, Antoine, pour pouvoir travailler. Elle avait vu les femmes arriver en masse sur le marchĂ© de l'emploi dans les annĂ©es 1960 et 1970. La particularitĂ© de la Française est de chercher Ă  concilier famille et profession, observait-elle en 1976. La responsabilitĂ© des pouvoirs publics est de tenir compte de ce dĂ©sir et de rechercher dans l'amĂ©nagement du temps de travail, dans celui des prestations sociales, le moyen de rĂ©aliser l'Ă©quilibre souhaitĂ©. » Elle dĂ©nonçait les humiliations, les bizutages, les remarques sexistes que subissaient les femmes obligĂ©es de travailler deux fois plus, de ne jamais ĂȘtre malades, pour ĂȘtre admises ». Elle pointait - dĂ©jĂ  - les inĂ©galitĂ©s de recrutement, de rĂ©munĂ©ration, de promotion. © GettyElle a prĂ©parĂ© la paritĂ©Les quotas ? Elle Ă©tait pour. Dans l'entreprise, comme en politique. Les hommes s'approprient le pouvoir lĂ  oĂč il est vĂ©cu et reconnu. Ils n'en concĂšdent une part plus ou moins grande aux femmes que dans les domaines oĂč [...] le pouvoir n'apparaĂźt pas comme un enjeu majeur », analysait-elle dans un discours au SĂ©nat en 2004. Elle y racontait comment, aprĂšs l'Ă©viction des Jupettes, en 1995, elle avait rejoint un comitĂ© de la paritĂ© » de dix femmes de droite et de gauche. En juin 1996, nous avons adoptĂ© un 'Manifeste pour la paritĂ©' qui a Ă©tĂ© publiĂ© par 'L'Express' peu avant les Ă©lections lĂ©gislatives, afin d'obliger les partis Ă  prendre position en faveur d'une rĂ©forme. AprĂšs modification de la Constitution, la loi sur la paritĂ©, votĂ©e en mai 2000, a Ă©tĂ© validĂ©e par le Conseil constitutionnel. » Dix-sept ans plus tard, c'est Ă  cette loi que l'on doit les 38 % de dĂ©putĂ©es Ă  l'AssemblĂ©e. Au-delĂ  du droit Ă  l'IVG, de son engagement, de son parcours politique, c'est la place qu'elle a tenue dans notre histoire qu'il faut cĂ©lĂ©brer, alors que l'on a tendance Ă  oublier les grandes femmes, note RaphaĂ«lle RĂ©my-Leleu, 25 ans, porte-parole d'Osez le fĂ©minisme ! J'ai Ă©tĂ© surprise de dĂ©couvrir qu'Ă  Bruxelles, devant le Parlement europĂ©en, la grande place porte son nom. Quel grand lieu servant de repĂšre en France la cĂ©lĂšbre ? Seules 2 % des rues affichent un nom de femme. Il faut apprendre Ă  valoriser notre 'matrimoine'. Simone Veil est un modĂšle prĂ©cieux, mĂȘme si nous n'aurions sans doute pas Ă©tĂ© d'accord sur tout aujourd'hui. Elle mĂ©rite d'entrer au PanthĂ©on. » Elle est dĂ©jĂ  au premier rang du nĂŽtre.1 Une vie », de Simone Veil Ă©d. stock.2 Mes combats », de Simone Veil Ed. Bayard, avec une prĂ©face de Robert Badinter. Une sĂ©lection de ses discours et cinquante photos inĂ©dites de sa vie privĂ©e et article a Ă©tĂ© publiĂ© dans le magazine ELLE du 7 juillet 2017. Abonnez-vous ici.

langueespagnole. En PremiĂšre et en Terminale, le programme porte sur la gĂ©ographie du programme français, tandis que le programme d’histoire est partagĂ© Ă  Ă©galitĂ© entre le programme espagnol et le programme français. En PremiĂšre, le programme d’Histoire porte sur le XIXĂšme siĂšcle jusqu’à la guerre civile

Nelson Mandela a passĂ© 27 ans en prison pour s’ĂȘtre opposĂ© au rĂ©gime de l’apartheid en Afrique du Sud. Soumis Ă  de dures conditions visant Ă  briser sa volontĂ©, il refuse d’abandonner ses tentatives pour rĂ©aliser l’égalitĂ© pour tous et le terrible sacrifice personnel que constitue l’emprisonnement, Mandela continue Ă  agir en leader et mobilise les autres prisonniers. AprĂšs sa libĂ©ration, il participe aux nĂ©gociations visant Ă  mettre un terme Ă  l’apartheid et devient le premier prĂ©sident d’Afrique du Sud Ă  avoir Ă©tĂ© Ă©lu l’histoire de Nelson Mandela dans son parcours de la prison Ă  la prĂ©sidence. Pourquoi Mandela a-t-il Ă©tĂ© emprisonnĂ©? Mandela a Ă©tĂ© emprisonnĂ© parce qu’il s’opposait aux lois de l’apartheid en Afrique du Sud. Apartheid signifie sĂ©paration », en afrikaans. Les lois du rĂ©gime apartheid groupent la population sud‐africaine en quatre catĂ©gories personnes blanches/europĂ©ennes ; personnes noires ; personnes de couleur ou mĂ©tisses de races mĂȘlĂ©es »; et personnes indiennes/asiatiques. La population blanche, qui compte pour 15 % de la population sud‐africaine, est au sommet et dĂ©tient pouvoir et richesses. La population sud‐africaine noire, soit 80 % de la population du pays, est relĂ©guĂ©e tout au bas de la hiĂ©rarchie. De nombreuses personnes en Afrique du Sud dĂ©fient l’apartheid. Leurs tactiques comprennent des campagnes de dĂ©sobĂ©issance civile, des grĂšves nationales et des boycottages. Nelson Mandela se joint Ă  cette lutte dans les annĂ©es 1940, quand il est jeune avocat. Dans les annĂ©es 1950, il devient un important leader de la lutte contre l’apartheid. Des protestataires Ă  bord d’un wagon de train rĂ©servĂ© Ă  la population europĂ©enne pendant la Campagne de dĂ©fi, 1952. Dans un geste dĂ©libĂ©rĂ© de dĂ©fi, ils tiennent le pouce en l’air en signe de solidaritĂ©. Photo Getty Images, Bettmann Le gouvernement sud‐africain rĂ©pond aux demandes d’égalitĂ© et de libertĂ© par la rĂ©pression et la violence, abattant les personnes non armĂ©es qui manifestent, arrĂȘtant et emprisonnant des milliers d’autres personnes Ă  son grĂ©. L’opposition Ă  l’apartheid avait dĂ©butĂ© de maniĂšre pacifique, mais Mandela croit maintenant qu’elle ne peut se poursuivre que dans la lutte armĂ©e. Avec d’autres, il crĂ©e le groupe Umkhonto weSizwe Fer de lance de la nation », aussi connu sous le nom de MK. Mandela passe 17 mois dans la clandestinitĂ©, tentant d’obtenir de l’aide pour la lutte armĂ©e, mais il est arrĂȘtĂ© en 1962. Puis, en 1963, Mandela est traduit en justice pour un certain nombre d’accusations. Avec sept de ses collĂšgues, il est condamnĂ© Ă  la prison Ă  vie. Mandela quittant la confĂ©rence All‐In‐Africa, Ă  Pietermaritzburg, 1961. ConfĂ©rencier‐surprise, il y lance un appel pour une Afrique du Sud dĂ©mocratique. Photo Peter Magubane Mon idĂ©al le plus cher a Ă©tĂ© celui d’une sociĂ©tĂ© libre et dĂ©mocratique dans laquelle tout le monde vivrait ensemble en harmonie et avec des chances Ă©gales. C’est un idĂ©al pour lequel j’espĂšre vivre et que j’espĂšre accomplir. Mais si nĂ©cessaire, c’est un idĂ©al pour lequel je suis prĂȘt Ă  mourir. Rencontre entre Mandela et des combattants algĂ©riens de la libertĂ©, Maroc, 1962. Pendant sa clandestinitĂ©, il voyage beaucoup en Afrique pour rencontrer d’autres leaders et des groupes qui se battent pour la libĂ©ration. Photo UWC-Robben Island Museum Mayibuye Archives Prison de l’üle Robben Île Robben, Afrique du Sud, 1995. Les prisonniers sont isolĂ©s du monde extĂ©rieur, mais peuvent apercevoir Le Cap au loin, avec la montagne de la Table, Ă  quelques kilomĂštres seulement. Photo Getty Images, Oryx Media Archive, Gallo Images Mandela et ses compatriotes sont envoyĂ©s dans une prison Ă  sĂ©curitĂ© maximale sur l’üle Robben en 1964. Aucune personne blanche n’est emprisonnĂ©e sur l’üle Robben. Mandela y passe 18 de ses 27 annĂ©es d’emprisonnement, avec d’autres prisonniers politiques qui sont gardĂ©s dans une section distincte. Mandela raccommodant des vĂȘtements dans la prison de l’üle Robben, 1964. Il porte des shorts parce que les prisonniers noirs ne sont pas autorisĂ©s Ă  porter des pantalons. Mandela et ses codĂ©tenus politiques ont contestĂ© cette rĂšgle, et obtenu gain de cause. Photo Daily Express London, Cloethe Breytenbach Sur l’üle Robben, les dures conditions de dĂ©tention visent Ă  briser la volontĂ© des prisonniers. C’est la couleur de la peau qui dĂ©termine les droits des prisonniers. Les prisonniers noirs sont moins bien nourris que les prisonniers indiens/asiatiques ou que les personnes de couleur ou mĂ©tisses de races mĂȘlĂ©es ». Les hommes noirs sont forcĂ©s de porter des shorts et des sandales, mĂȘme l’hiver, tandis que les hommes indiens et mĂ©tis peuvent porter des pantalons et des chaussures. Mandela raccommodant des vĂȘtements dans la prison de l’üle Robben, 1964. Il porte des shorts parce que les prisonniers noirs ne sont pas autorisĂ©s Ă  porter des pantalons. Mandela et ses codĂ©tenus politiques ont contestĂ© cette rĂšgle, et obtenu gain de cause. Photo Daily Express London, Cloethe Breytenbach Les pires conditions sont rĂ©servĂ©es aux prisonniers politiques. CondamnĂ©s aux travaux forcĂ©s, Mandela et ses compagnons militants passent plus de dix ans Ă  casser des cailloux dans une carriĂšre de chaux. Certains prisonniers sont agressĂ©s et torturĂ©s par les gardiens. Le contact avec le monde extĂ©rieur est presque totalement coupĂ©. Quand Mandela arrive Ă  l’üle Robben, il a droit Ă  une lettre et Ă  une visite de 30 minutes tous les six mois seulement. On lui refuse l’autorisation d’assister aux funĂ©railles de sa mĂšre, dĂ©cĂ©dĂ©e en 1968, et de l’un de ses fils, victime d’un accident de voiture en 1969. Il a dĂ» attendre 21 ans pour pouvoir serrer de nouveau sa femme Winnie dans ses bras. Ses deux filles ont dĂ» attendre d’avoir 16 ans pour le voir. Des panneaux de verre sĂ©parent les prisonniers des gens qui leur rendent visite. Ils se parlent par tĂ©lĂ©phone, devant des gardes qui Ă©coutent le moindre mot. Les lettres sont lourdement censurĂ©es ; les mots qui ne sont pas de nature strictement personnelle sont biffĂ©s Ă  l’encre noire. Quand les prisonniers trouvent un moyen de lire le contenu censurĂ©, les censeurs se mettent Ă  couper de grandes sections, ne remettant aux prisonniers que des lambeaux de lettres. Des prisonniers brisant des roches Ă  l’üle Robben, 1964. Les dĂ©tenus sont forcĂ©s d’effectuer des travaux Ă©reintants. Il est interdit de parler ou de chanter en travaillant. Photo Daily Express London, Cloethe Breytenbach MĂȘme si ces prĂ©cieuses lettres ne vous parviennent pas, je dois quand mĂȘme persister et continuer Ă  Ă©crire chaque fois que c’est possible [
]. C’est un moyen pour moi de vous transmettre mon amour le plus profond et mes bons vƓux, et cela calme la douleur aigĂŒe que je ressens quand je pense Ă  vous. Nelson Mandela, extrait d’une lettre de Nelson Mandela Ă  ses filles Zeni La lutte se poursuit MalgrĂ© ce traitement, les prisonniers de l’üle Robben continuent Ă  rĂ©sister au rĂ©gime de l’apartheid de mille façons. Mandela et d’autres prisonniers rĂ©clament de meilleures conditions de dĂ©tention et le respect des droits pour tous les prisonniers, quelle que soit leur race. En 1966, les prisonniers noirs obtiennent le droit de porter des pantalons au lieu de shorts. À force de rĂ©clamations, ils arrachent le droit d’avoir un bureau dans leur cellule, de lire et d’étudier, et mĂȘme de faire un petit potager. Certificat fait Ă  la main et remis par la Robben Island Amateur Athletic Association. Photo UWC-Robben Island Museum Mayibuye Archives Ils obtiennent aussi le droit de jouer au soccer, au tennis et au volleyball. Des jeux d’étĂ© ont lieu dans la prison et les prisonniers sont trĂšs fiers d’arriver Ă  organiser des Ă©vĂ©nements et des programmes complexes avec peu de matĂ©riel. La musique devient un autre moyen pour eux d’exprimer et de partager leur humanitĂ©. Les prisonniers crĂ©ent un club de disques et organisent des concerts pour les Ă©vĂ©nements spĂ©ciaux et les jours de fĂȘte. Certificat fait Ă  la main et remis par la Robben Island Amateur Athletic Association. Photo UWC-Robben Island Museum Mayibuye Archives Pour nous, la lutte en prison Ă©tait un microcosme de la lutte globale. Nous luttions Ă  l’intĂ©rieur comme nous luttions Ă  l’extĂ©rieur. Le racisme et la rĂ©pression Ă©taient les mĂȘmes; il fallait simplement lutter dans des conditions diffĂ©rentes. Nelson Mandela Un long chemin vers la libertĂ© À l’extĂ©rieur des murs de la prison de Mandela, les Sud‐Africains et les Sud‐Africaines continuent Ă  rĂ©sister Ă  l’apartheid. En 1985, sous la pression de plus en plus forte, le gouvernement offre de libĂ©rer Mandela, Ă  la condition qu’il renonce Ă  la violence comme outil politique. Mandela rejette l’offre. Sa plus jeune fille, Zindzi Mandela, livre sa rĂ©ponse lors d’un grand rassemblement Ă  Soweto La plus jeune fille de Mandela livrant la rĂ©ponse de son pĂšre Ă  une offre de libĂ©ration conditionnelle lors d’un grand rallye, Soweto, 1985. Mandela rejette l’offre en des termes puissants. Photo Associated Press, Peters Quelle libertĂ© m’est offerte alors que l’organisation du peuple demeure interdite ? Quelle libertĂ© m’est offerte alors que je risque d’ĂȘtre arrĂȘtĂ© parce que je n’ai pas mon passeport intĂ©rieur sur moi ? Quelle libertĂ© m’est offerte de vivre ma vie de famille alors que ma chĂšre femme demeure exilĂ©e Ă  Brandfort ? Quelle libertĂ© m’est offerte alors que je dois demander une autorisation pour habiter dans une rĂ©gion urbaine ? Quelle libertĂ© m’est offerte alors que je dois faire estampiller mon passeport intĂ©rieur pour chercher un emploi ? Quelle libertĂ© m’est offerte alors que ma citoyennetĂ© sud‐africaine n’est pas respectĂ©e ? [
] Votre libertĂ© et la mienne sont insĂ©parables. Je reviendrai. » La plus jeune fille de Mandela livrant la rĂ©ponse de son pĂšre Ă  une offre de libĂ©ration conditionnelle lors d’un grand rallye, Soweto, 1985. Mandela rejette l’offre en des termes puissants. Photo Associated Press, Peters Mandela est dĂ©terminĂ© Ă  atteindre la libertĂ© pour tous les Sud‐Africains et toutes les Sud‐Africaines, et non seulement la sienne. En 1986, il commence Ă  approcher le gouvernement pour voir s’il serait possible de nĂ©gocier un terme Ă  l’apartheid. Quatre ans plus tard, le 11 fĂ©vrier 1990, le prisonnier politique le plus cĂ©lĂšbre du monde est libĂ©rĂ©. Il a maintenant 71 ans, mais il reste du travail Ă  faire. Des annĂ©es de nĂ©gociations tendues suivent la libĂ©ration de Mandela. Tout au long de cette pĂ©riode, le pays menace de sombrer dans la violence politique et la guerre civile. En 1993, l’Afrique du Sud adopte une constitution provisoire qui pave la voie Ă  ses premiĂšres Ă©lections dĂ©mocratiques. Mandela et le prĂ©sident d’Afrique du Sud, F. W. de Klerk, reçoivent conjointement le prix Nobel de la paix cette mĂȘme annĂ©e. En 1994 se tiennent les premiĂšres Ă©lections dĂ©mocratiques en Afrique du Sud. Une fois le dĂ©pouillement des bulletins de vote terminĂ©, Mandela devient le premier prĂ©sident d’Afrique du Sud Ă©lu dĂ©mocratiquement. Il consacrera les derniĂšres annĂ©es de sa vie Ă  transformer son pays. Il a toujours dit qu’il restait du travail Ă  faire, et que c’était aux gĂ©nĂ©rations futures de poursuivre la lutte pour la libertĂ©. South Africa election, 1994 Des gens faisant la queue pour voter, 1994. Les gens attendent des heures pour pouvoir dĂ©poser leur bulletin de vote. La plupart d’entre eux n’avaient encore jamais eu le droit de voter. Photo Getty Images, Gallo Images, Raymond Preston Nelson Mandela dĂ©posant son bulletin de vote, 1994. À 75 ans, Mandela devient le premier prĂ©sident d’Afrique du Sud Ă©lu dĂ©mocratiquement. Photo Getty Images, Peter Turnley Navigation dans les diapositives La vĂ©ritĂ©, c’est que nous ne sommes pas encore libres; nous avons seulement atteint la libertĂ© d’ĂȘtre libres, le droit de ne pas ĂȘtre opprimĂ©s. Nous n’avons pas encore fait le dernier pas de notre voyage, nous n’avons fait que le premier sur une route plus longue et plus difficile. Car ĂȘtre libre, ce n’est pas seulement se dĂ©barrasser de ses chaĂźnes; c’est vivre d’une façon qui respecte et renforce la libertĂ© des autres. La vĂ©ritable Ă©preuve pour notre attachement Ă  la libertĂ© vient de commencer. Nelson Mandela Explorez des histoires de courage et d'espoir Dick Patrick La lutte d’un ancien combattant autochtone pour l’inclusion Par Jason Permanand et Steve McCullough Un bal des finissants mixte Ă  Wilcox County Revendiquer nos droits en tant que famille transgenre
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ExposĂ©nelson mandela BTS CG "Ils ont osĂ©s dire Non". Le 16 juin 1976, Soweto, les Ă©tudiants manifestent car on leur impose de faire leurs Ă©tudes en Afrikaners, la Recherche Dissertations ; S'inscrire; Se connecter; Contactez-nous; Page d'accueil / LittĂ©rature / LittĂ©rature. ExposĂ© nelson mandela BTS CG "Ils ont osĂ©s dire Non" Par . Ninoka ‱ 6 FĂ©vrier 2018 ‱ 1 280
Rentrons dans le rang dans ce cas. ErgoEnchanteurL'an dernier, en 4e, nous avons commencĂ© notre sĂ©quence sur Mandela quelques jours avant son hospitalisation. Si je ne me trompe pas, les drapeaux ont Ă©tĂ© mis en berne pour son nous sommes dans l'analogie et la comparaison, j'avais Ă©tĂ© nettement plus gĂȘnĂ©e par la consigne que nous avions reçue de faire 1 min de silence suite Ă  la tuerie dans une Ă©cole - alors que lĂ , pour le coup, nous n'avions aucun recul, que c'Ă©tait une classe de 6e dont certains ignoraient ce qui s'Ă©tait passĂ© et que j'Ă©tais inspectĂ©e pile sur cette heure. De fait, la façon dont j'ai menĂ© cette minute de silence est consignĂ©e dans mon rapport d'inspection. Je me rappelle encore Mme PA venant me voir pour me dire "vous faites la minute de silence, il y a la consigne du recteur et vous avez l'inspectrice dans la salle" - car elle devait bien se douter que je n'avais pas l'intention de le faire...Pour Mandela, je n'en parlerais et n'en parlerai que si les Ă©lĂšves posent la question. Et encore, je ne suis pas sĂ»re...InvitĂ© NHabituĂ© du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par InvitĂ© N Sam 7 DĂ©c - 1215 xphrog a Ă©critJe ne connais pas les programmes de FLE, en anglais il n'y a rien qui contre-indiquerait une sĂ©ance voire un chapitre sur Mandela pourvu que les compĂ©tences et les outils de langue nĂ©cessaires sont mis en place... En anglais, c'est sans doute autre chose... InvitĂ© NHabituĂ© du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par InvitĂ© N Sam 7 DĂ©c - 1217 Rom1ratm a Ă©critRentrons dans le rang dans ce cas. Ce n'est pas rentrer dans le rang, c'est respecter les programmes. C'est agir en fonctionnaire Ă©thique et du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par User5776 Sam 7 DĂ©c - 1219yphrogEsprit Ă©clairĂ© Nonancourt a Ă©crit xphrog a Ă©critJe ne connais pas les programmes de FLE, en anglais il n'y a rien qui contre-indiquerait une sĂ©ance voire un chapitre sur Mandela pourvu que les compĂ©tences et les outils de langue nĂ©cessaires sont mis en place... En anglais, c'est sans doute autre chose... oui, nous assumons souvent ce rĂŽle du cafĂ© du coin. User17706Bon gĂ©nie Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par User17706 Sam 7 DĂ©c - 1222 Rom1ratm a Ă©critChef, oui chef. Je trouve un peu dommage qu'on en vienne Ă  assimiler le refus de suivre le rythme dictĂ© par l'actualitĂ© Ă  de la soumission aveugle. C'est renverser les formulations d'al-qalam me semblaient poser le problĂšme de la bonne Ă©dition par PauvreYorick le Sam 7 DĂ©c - 1243, Ă©ditĂ© 1 fois Raison ajout de citation en tĂȘte de postInvitĂ© NHabituĂ© du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par InvitĂ© N Sam 7 DĂ©c - 1222 xphrog a Ă©crit Nonancourt a Ă©crit xphrog a Ă©critJe ne connais pas les programmes de FLE, en anglais il n'y a rien qui contre-indiquerait une sĂ©ance voire un chapitre sur Mandela pourvu que les compĂ©tences et les outils de langue nĂ©cessaires sont mis en place... En anglais, c'est sans doute autre chose... oui, nous assumons souvent ce rĂŽle du cafĂ© du coin. Ah ah ! -InvitĂ© NHabituĂ© du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par InvitĂ© N Sam 7 DĂ©c - 1225 PauvreYorick a Ă©critJe trouve un peu dommage qu'on en vienne Ă  assimiler le refus de suivre le rythme dictĂ© par l'actualitĂ© Ă  de la soumission aveugle. C'est renverser les formulations d'al-qalam me semblaient poser le problĂšme de la bonne façon. Ce n'est pas forcĂ©ment de la soumission aveugle. C'est juste qu'il faut que cela soit pertinent et que ça ne tombe pas comme un cheveu sur la soupe. Faire du hors programme en plein milieu d'un chapitre qui n'a rien Ă  voir, cela me pose plus que problĂšme. Je ne vais pas interrompre un cours sur les paysans au moyen-Ăąge pour parler de Mandela ! Un peu de sĂ©rieux !yphrogEsprit Ă©clairĂ© PauvreYorick a Ă©critJe trouve un peu dommage qu'on en vienne Ă  assimiler le refus de suivre le rythme dictĂ© par l'actualitĂ© Ă  de la soumission aveugle. C'est renverser les rĂŽles. On n'est pas entrĂ© en guerre lĂ ? Mandela 24h sur 24h...User17706Bon gĂ©nie Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par User17706 Sam 7 DĂ©c - 1233Nonancourt, tu n'as pas lu attentivement mon message qui ne t'Ă©tait pas adressĂ©, mais Ă  Rom1ratm, ou tu as remplacĂ© un mot par un autre refus» par fait», peut-ĂȘtre?.InvitĂ© NHabituĂ© du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par InvitĂ© N Sam 7 DĂ©c - 1235 PauvreYorick a Ă©critNonancourt, tu n'as pas lu attentivement mon message qui ne t'Ă©tait pas adressĂ©, mais Ă  Rom1ratm, ou tu as remplacĂ© un mot par un autre refus» par fait», peut-ĂȘtre?. Ah, pardon ! Je pensais que c'Ă©tait un message adressĂ© Ă  tous dans la mesure oĂč il n'y avait aucune citation avant. User17706Bon gĂ©nie Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par User17706 Sam 7 DĂ©c - 1242OK. Je continue Ă  penser qu'il n'Ă©tait pas ambigu, mais je vais le rectifier spirituelHum au passage, il y a 1h accordĂ©e dans les programmes de collĂšge pour aborder un fait d'actualitĂ©. C'est intitulĂ© "question au choix". Donc je ne vois ce que l'IPR pourrait critiquer et ce n'est donc pas "hors programme". AprĂšs sincĂšrement, je trouve que cela a davantage sa place en 5Ăšme sur le thĂšme des discriminations. Et on n'est pas obligĂ© non plus de le faire dans les heures qui suivent le dĂ©cĂšs. Perso, je termine d'abord mon chapitre sur la fĂ©odalitĂ©, et ensuite, je fais l'EC avec l'apartheid Mandela aussi, mais l'Apartheid surtout.... User5776HabituĂ© du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par User5776 Sam 7 DĂ©c - 1946 kiwi a Ă©critHum au passage, il y a 1h accordĂ©e dans les programmes de collĂšge pour aborder un fait d'actualitĂ©. C'est intitulĂ© "question au choix". Donc je ne vois ce que l'IPR pourrait critiquer et ce n'est donc pas "hors programme". InvitĂ© NHabituĂ© du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par InvitĂ© N Dim 8 DĂ©c - 105 Rom1ratm a Ă©crit kiwi a Ă©critHum au passage, il y a 1h accordĂ©e dans les programmes de collĂšge pour aborder un fait d'actualitĂ©. C'est intitulĂ© "question au choix". Donc je ne vois ce que l'IPR pourrait critiquer et ce n'est donc pas "hors programme". En 4e, on doit Ă©tudier "un Ă©vĂšnement judiciaire d'actualitĂ©" et en 5eme "une action solidaire." Quel est le rapport ? Enfin bon, je prends peut-ĂȘtre trop les programmes Ă  la lettre...kiwiGuide spirituel Nonancourt a Ă©crit Rom1ratm a Ă©crit kiwi a Ă©critHum au passage, il y a 1h accordĂ©e dans les programmes de collĂšge pour aborder un fait d'actualitĂ©. C'est intitulĂ© "question au choix". Donc je ne vois ce que l'IPR pourrait critiquer et ce n'est donc pas "hors programme". En 4e, on doit Ă©tudier "un Ă©vĂšnement judiciaire d'actualitĂ©" et en 5eme "une action solidaire." Quel est le rapport ? Enfin bon, je prends peut-ĂȘtre trop les programmes Ă  la lettre... Tu n'as pas lu les programmes. 5% du temps peut ĂȘtre consacrĂ© Ă  un fait d'actualitĂ© ou Ă  une question au choix en fonction de ce que posent les Ă©lĂšves pour les programmes de 6Ăšme et de 5Ăšme. Donc pour ces deux niveaux, faire une sĂ©ance sur Mandela n'est pas hors BO. Pour le reste, la question de l'apartheid pourrait aussi s'insĂ©rer dans le programme de 4Ăšme sur les libertĂ©s et les droits. En 3Ăšme sur l'engagement politique. C'est peut-ĂȘtre pour la 3Ăšme un peu tirĂ© par les cheveux, mais aprĂšs tout, ça colle, et chacun dispose de sa libertĂ© pĂ©dagogique pour aborder les thĂšmes. Je ne valide pas pour autant la dĂ©marche d'interrompre un chapitre, de s'emballer pour faire une sĂ©ance SUR Mandela, mais tes arguments Nonancourt ne sont pas valables. InvitĂ© NHabituĂ© du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par InvitĂ© N Dim 8 DĂ©c - 1008 kiwi a Ă©crit Nonancourt a Ă©crit Rom1ratm a Ă©crit En 4e, on doit Ă©tudier "un Ă©vĂšnement judiciaire d'actualitĂ©" et en 5eme "une action solidaire." Quel est le rapport ? Enfin bon, je prends peut-ĂȘtre trop les programmes Ă  la lettre... Tu n'as pas lu les programmes. 5% du temps peut ĂȘtre consacrĂ© Ă  un fait d'actualitĂ© ou Ă  une question au choix en fonction de ce que posent les Ă©lĂšves pour les programmes de 6Ăšme et de 5Ăšme. Donc pour ces deux niveaux, faire une sĂ©ance sur Mandela n'est pas hors BO. Pour le reste, la question de l'apartheid pourrait aussi s'insĂ©rer dans le programme de 4Ăšme sur les libertĂ©s et les droits. En 3Ăšme sur l'engagement politique. C'est peut-ĂȘtre pour la 3Ăšme un peu tirĂ© par les cheveux, mais aprĂšs tout, ça colle, et chacun dispose de sa libertĂ© pĂ©dagogique pour aborder les thĂšmes. Je ne valide pas pour autant la dĂ©marche d'interrompre un chapitre, de s'emballer pour faire une sĂ©ance SUR Mandela, mais tes arguments Nonancourt ne sont pas valables. En 4eme connaissance "On Ă©voque un Ă©vĂ©nement judiciaire d'actualitĂ© et sa couverture par des mĂ©dias et dĂ©marche "Pour exploiter l'actualitĂ©, le professeur propose l'Ă©tude d'extraits d'articles dejournaux de l'annĂ©e scolaire, de documents audiovisuels, de sites web..."En 5eme "Les Ă©lĂšves dĂ©couvrent ce qu'est une action collective Ă  finalitĂ© de solidaritĂ©, par une Ă©tude de casou par la mise en oeuvre d'un projet, par exemple dans le cadre du dĂ©veloppement durable. L’investissement personnel passe par une prise de contact avec des acteurs associatifs, des relais extĂ©rieurs impliquĂ©s dans des actions concrĂštes. L’objectif est d’initier les Ă©lĂšves Ă  la prise de responsabilitĂ© dans un groupe, pratiquer l’échange d’idĂ©es et leur mise en application concrĂšte par des dĂ©marches adĂ©quates autour de thĂšmes adaptĂ©s Ă  l’environnement des Ă©lĂšves."Quel est le rapport avec la mort de Mandela ? Bref, on ne va pas non plus faire un plat de cette histoire ! . Douglas ColvinNeoprof expĂ©rimentĂ© Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par Douglas Colvin Dim 8 DĂ©c - 1207Aucun de mes Ă©lĂšves ne m'a parlĂ© de la mort de Mandela par contre, plusieurs m'ont Ă©voquĂ© la mort de Paul vais peut ĂȘtre prĂ©parer une heure sur lui.Humour inside.kiwiGuide spirituel Nonancourt a Ă©crit kiwi a Ă©crit Nonancourt a Ă©critEn 4e, on doit Ă©tudier "un Ă©vĂšnement judiciaire d'actualitĂ©" et en 5eme "une action solidaire." Quel est le rapport ? Enfin bon, je prends peut-ĂȘtre trop les programmes Ă  la lettre... Tu n'as pas lu les programmes. 5% du temps peut ĂȘtre consacrĂ© Ă  un fait d'actualitĂ© ou Ă  une question au choix en fonction de ce que posent les Ă©lĂšves pour les programmes de 6Ăšme et de 5Ăšme. Donc pour ces deux niveaux, faire une sĂ©ance sur Mandela n'est pas hors BO. Pour le reste, la question de l'apartheid pourrait aussi s'insĂ©rer dans le programme de 4Ăšme sur les libertĂ©s et les droits. En 3Ăšme sur l'engagement politique. C'est peut-ĂȘtre pour la 3Ăšme un peu tirĂ© par les cheveux, mais aprĂšs tout, ça colle, et chacun dispose de sa libertĂ© pĂ©dagogique pour aborder les thĂšmes. Je ne valide pas pour autant la dĂ©marche d'interrompre un chapitre, de s'emballer pour faire une sĂ©ance SUR Mandela, mais tes arguments Nonancourt ne sont pas valables. En 4eme connaissance "On Ă©voque un Ă©vĂ©nement judiciaire d'actualitĂ© et sa couverture par des mĂ©dias et dĂ©marche "Pour exploiter l'actualitĂ©, le professeur propose l'Ă©tude d'extraits d'articles dejournaux de l'annĂ©e scolaire, de documents audiovisuels, de sites web..."En 5eme "Les Ă©lĂšves dĂ©couvrent ce qu'est une action collective Ă  finalitĂ© de solidaritĂ©, par une Ă©tude de casou par la mise en oeuvre d'un projet, par exemple dans le cadre du dĂ©veloppement durable. L’investissement personnel passe par une prise de contact avec des acteurs associatifs, des relais extĂ©rieurs impliquĂ©s dans des actions concrĂštes. L’objectif est d’initier les Ă©lĂšves Ă  la prise de responsabilitĂ© dans un groupe, pratiquer l’échange d’idĂ©es et leur mise en application concrĂšte par des dĂ©marches adĂ©quates autour de thĂšmes adaptĂ©s Ă  l’environnement des Ă©lĂšves."Quel est le rapport avec la mort de Mandela ? Bref, on ne va pas non plus faire un plat de cette histoire ! . Bon sang de bonsoir en 6Ăšme ET 5Ăšme, il est notĂ© que 5% du temps sont accordĂ©s pour traiter un fait d'actualitĂ© ou rĂ©pondre Ă  une question des Ă©lĂšves, ou encore approfondir une partie du programme de gĂ©o, soit 1h30. Certes, cela est incorporĂ© dans la partie gĂ©o, mais il est question de faits d'actualitĂ©... Me semble-t-il on est dans les faits d'actualitĂ©. Donc pour la 6Ăšme et la 5Ăšme, on peut aborder Mandela sans ĂȘtre "hors BO". Pour les autres niveaux, il y a moyen en faisant appel Ă  sa libertĂ© pĂ©dagogique, d'en parler dans certains thĂšmes d'EC. LĂ  non plus, pas "hors BO". InvitĂ© NHabituĂ© du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par InvitĂ© N Dim 8 DĂ©c - 1502 kiwi a Ă©crit Nonancourt a Ă©crit kiwi a Ă©critTu n'as pas lu les programmes. 5% du temps peut ĂȘtre consacrĂ© Ă  un fait d'actualitĂ© ou Ă  une question au choix en fonction de ce que posent les Ă©lĂšves pour les programmes de 6Ăšme et de 5Ăšme. Donc pour ces deux niveaux, faire une sĂ©ance sur Mandela n'est pas hors BO. Pour le reste, la question de l'apartheid pourrait aussi s'insĂ©rer dans le programme de 4Ăšme sur les libertĂ©s et les droits. En 3Ăšme sur l'engagement politique. C'est peut-ĂȘtre pour la 3Ăšme un peu tirĂ© par les cheveux, mais aprĂšs tout, ça colle, et chacun dispose de sa libertĂ© pĂ©dagogique pour aborder les thĂšmes. Je ne valide pas pour autant la dĂ©marche d'interrompre un chapitre, de s'emballer pour faire une sĂ©ance SUR Mandela, mais tes arguments Nonancourt ne sont pas valables. En 4eme connaissance "On Ă©voque un Ă©vĂ©nement judiciaire d'actualitĂ© et sa couverture par des mĂ©dias et dĂ©marche "Pour exploiter l'actualitĂ©, le professeur propose l'Ă©tude d'extraits d'articles dejournaux de l'annĂ©e scolaire, de documents audiovisuels, de sites web..."En 5eme "Les Ă©lĂšves dĂ©couvrent ce qu'est une action collective Ă  finalitĂ© de solidaritĂ©, par une Ă©tude de casou par la mise en oeuvre d'un projet, par exemple dans le cadre du dĂ©veloppement durable. L’investissement personnel passe par une prise de contact avec des acteurs associatifs, des relais extĂ©rieurs impliquĂ©s dans des actions concrĂštes. L’objectif est d’initier les Ă©lĂšves Ă  la prise de responsabilitĂ© dans un groupe, pratiquer l’échange d’idĂ©es et leur mise en application concrĂšte par des dĂ©marches adĂ©quates autour de thĂšmes adaptĂ©s Ă  l’environnement des Ă©lĂšves."Quel est le rapport avec la mort de Mandela ? Bref, on ne va pas non plus faire un plat de cette histoire ! . Bon sang de bonsoir en 6Ăšme ET 5Ăšme, il est notĂ© que 5% du temps sont accordĂ©s pour traiter un fait d'actualitĂ© ou rĂ©pondre Ă  une question des Ă©lĂšves, ou encore approfondir une partie du programme de gĂ©o, soit 1h30. Certes, cela est incorporĂ© dans la partie gĂ©o, mais il est question de faits d'actualitĂ©... Me semble-t-il on est dans les faits d'actualitĂ©. Donc pour la 6Ăšme et la 5Ăšme, on peut aborder Mandela sans ĂȘtre "hors BO". Pour les autres niveaux, il y a moyen en faisant appel Ă  sa libertĂ© pĂ©dagogique, d'en parler dans certains thĂšmes d'EC. LĂ  non plus, pas "hors BO". Ah, en gĂ©ographie !!! Nous sommes dans un fait d'actualitĂ© qui Ă  mon sens ne se prĂȘte pas vraiment Ă  cela et qui pourrait ĂȘtre comme tu le dis abordĂ© en EC. Pas en gĂ©ographie, ou alors il faudrait faire de la gĂ©ohistoire et/ou de la gĂ©ographie historique. Bref, je ne suis pas convaincu. Par consĂ©quent, pour moi, consacrer 1 heure Ă  la mort de Mandela dans la prĂ©cipitation de la 6eme Ă  la 5eme est trĂšs mal NHabituĂ© du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par InvitĂ© N Dim 8 DĂ©c - 1503 Douglas Colvin a Ă©critAucun de mes Ă©lĂšves ne m'a parlĂ© de la mort de Mandela par contre, plusieurs m'ont Ă©voquĂ© la mort de Paul vais peut ĂȘtre prĂ©parer une heure sur lui.Humour inside. Alain1966Niveau 1 Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par Alain1966 Dim 8 DĂ©c - 1627Fais ca surtout Ă  tes 4Ăšmes ! En 4Ăšme , On est dans le cours sur l'esclavage ! Tu peux en profiter pour parler de l'Apartheid puis demandez Ă  quelques elĂšves de faire des exposĂ©s notĂ©s sur Nelson Mandela ! Ils chercheront d'eux memes et tu pourras corriger puis conclure cette sĂ©ance par un rĂ©sumĂ© de sa biographie que tu auras prĂ©parĂ©. C'est ce que je fais , 10 Ă©lĂšves de 4Ăšme chez moi on a un exposĂ© de 3 minutes Ă  prĂ©senter pour ColvinNeoprof expĂ©rimentĂ© Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par Douglas Colvin Dim 8 DĂ©c - 1630Je pense du coup que j'en dirai un mot quand je ferai le cours sur les discriminations en leur projette toujours diffĂ©rentes photos de panneaux sur la sĂ©grĂ©gation, dont certains venant d'Af du NHabituĂ© du forum Re SĂ©ance sur Nelson Mandela? par InvitĂ© N Dim 8 DĂ©c - 1637 Douglas Colvin a Ă©critJe pense du coup que j'en dirai un mot quand je ferai le cours sur les discriminations en leur projette toujours diffĂ©rentes photos de panneaux sur la sĂ©grĂ©gation, dont certains venant d'Af du Sud. J'en ai parlĂ© quand j'ai fait le chapitre sur les discriminations avec les 5eme il y a environ un mois. Ils ont Ă©clairĂ©je m'arrache les yeux de mon Ă©cran un peu... j'ai pu avancer sur le sujet de Mandela, j'avais beaucoup Ă  apprendre. Merci Ă  ceux et celles qui m'ont aidĂ©. Dommage que les docs adaptĂ©s Ă  l'ITEP n'y soient pas encore. le balisage je suis en train d'essayer d'enseigner les interrogatifs. wh- information gap et les dĂ©ictiques devenus jongleurs th-, mais de façon pas thĂ©orique du tout, c'est pour ça que les CCL en here sont en bleu ou rouge avec les autres "th" grammaticaux Ă  part les articles / dĂ©terminants Ă©videmment si des anglicistes trouvent ces trucs utiles, n'hĂ©site pas Ă  les piquer. ctrl-uSurtout n'hĂ©site pas Ă  proposer d'autres, plus adaptĂ©s! Ergo... Sauter versPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Aulendemain de la cĂ©rĂ©monie d'hommage au stade de Soweto, la dĂ©pouille de l'ex-prĂ©sident sud-africain va ĂȘtre exposĂ©e pendant trois jours Ă  l'Union Building de Pretoria, siĂšge du gouvernement. L'occasion pour des centaines de milliers
Par Salim Lamrani, 11 dĂ©cembre 2013 Le hĂ©ros de la lutte contre l’Apartheid a marquĂ© Ă  jamais l’histoire de l’Afrique. Au crĂ©puscule de son existence, Nelson Mandela est vĂ©nĂ©rĂ© par tous. Cependant, les grandes puissances occidentales se sont opposĂ©es jusqu’aux ultimes instants Ă  son combat pour l’émancipation humaine et ont soutenu le rĂ©gime raciste de Pretoria. 1. NĂ© le 18 juillet 1918, Nelson Rolihlahla Mandela, surnommĂ© Madiba, est le symbole par excellence de la rĂ©sistance Ă  l’oppression et au racisme et de la lutte pour la justice et l’émancipation humaine. 2. Issu d’une famille royale de treize enfants, Mandela est le premier Ă  frĂ©quenter une Ă©cole mĂ©thodiste et Ă©tudie le droit Ă  l’UniversitĂ© de Fort Hare, la seule Ă  accepter alors les gens de couleur dans le rĂ©gime sĂ©grĂ©gationniste de l’Apartheid. 3. En 1944, il adhĂšre au CongrĂšs national africain ANC et notamment Ă  sa Ligue de jeunesse d’obĂ©dience radicale. 4. L’Apartheid, mis en place de 1948 avec la victoire du Parti National PurifiĂ©, instaurait la doctrine de la supĂ©rioritĂ© de la race blanche et divisait la population sud-africaine en quatre groupes distincts les Blancs 20%, les Indiens 3%, les MĂ©tis 10% et les Noirs 67%. Ce systĂšme sĂ©grĂ©gationniste ostracisait ainsi les 4/5 de la population du pays. bantoustans, rĂ©serves territoriales destinĂ©es aux gens de couleurs, ont Ă©tĂ© créés afin de parquer les populations non blanches. Ainsi, 80% de la population Ă©tait obligĂ©e de vivre sur 13% du territoire national, souvent dĂ©pourvu de ressources naturelles ou de secteur industriel, dans la plus grande indigence. 6. En 1951, Nelson Mandela devient le premier avocat noir de Johannesburg et prend la tĂȘte de l’ANC de la province du Transvaal un an plus tard. Il est Ă©galement nommĂ© vice-prĂ©sident national. 7. A la tĂȘte de l’ANC, il lance la defiance campaign contre le rĂ©gime raciste de l’Apartheid et utilise la dĂ©sobĂ©issance civile contre les lois sĂ©grĂ©gationnistes. Lors de la manifestation du 6 avril 1952, date marquant le 300Ăšme anniversaire de la colonisation de l’Afrique du Sud par les Blancs, Mandela est arrĂȘtĂ© et condamnĂ© Ă  prĂšs d’un an de prison. Depuis sa rĂ©sidence surveillĂ©e de Johannesburg, il met en place des cellules clandestines de l’ANC. 8. Au nom de la lutte contre l’Apartheid, Mandela prĂŽne l’alliance entre l’ANC et le Parti communiste sud-africain. Selon lui, l’ANC n’est pas un parti communiste mais un ample mouvement de libĂ©ration qui inclut parmi ses membres des communistes et des non-communistes. Toute personne qui est un membre loyal de l’ANC et qui accepte la discipline et les principes de l’organisation a le droit d’appartenir Ă  ses relation avec le Parti communiste sud-africain en tant qu’organisation se base sur le respect mutuel. Nous nous unissons au Parti communiste sud-africain autour de ces objectifs qui nous sont communs, mais nous respectons l’indĂ©pendance de chacun et son identitĂ© individuelle. Il n’y a eu aucune tentative de la part du Parti communiste sud-africain de subvertir l’ANC. Au contraire, notre force vient de cette alliance. » 9. En dĂ©cembre 1956, Mandela est arrĂȘtĂ© et accusĂ© de trahison avec plus d’une centaine de militants anti-apartheid. AprĂšs un procĂšs de prĂšs de quatre ans, il est acquittĂ© par les tribunaux. 10. En mars 1960, suite au massacre de Sharpeville rĂ©alisĂ© par la police contre les manifestants anti-sĂ©grĂ©gation et qui a coĂ»tĂ© la vie Ă  69 personnes, le rĂ©gime de l’Apartheid interdit l’ANC. 11. Mandela fonde alors l’Umkhonto we Sizwe MK en 1961 et prĂŽne la lutte armĂ©e contre le rĂ©gime raciste sud-africain. Avant d’opter pour la doctrine de la violence lĂ©gitime et nĂ©cessaire, Mandela a fortement Ă©tĂ© inspirĂ© par la philosophie de la non-violence de Gandhi Bien que nous ayons pris les armes, ce n’était pas notre option prĂ©fĂ©rĂ©e. C’est le rĂ©gime de l’Apartheid qui nous a obligĂ©s Ă  prendre les armes. Notre option prĂ©fĂ©rĂ©e aurait Ă©tĂ© de trouver une solution pacifique au conflit de l’Apartheid. » 12. Le MK multiplie alors les actes de sabotage contre les symboles et les institutions de l’Apartheid tout en prĂ©servant les vies humaines, lance avec succĂšs une grĂšve gĂ©nĂ©rale et prĂ©pare le terrain de la lutte armĂ©e avec un entrainement militaire de ses membres. 13. Lors de son sĂ©jour en AlgĂ©rie en 1962 suite Ă  l’invitation du PrĂ©sident Ahmed Ben Bella, Mandela en profite pour parfaire ses connaissances sur la guerre de guĂ©rilla. Alger met Ă  la disposition de l’ANC des camps d’entrainement et soutient financiĂšrement les rĂ©sistants anti-apartheid. Mandela y reçoit une formation militaire. Il est profondĂ©ment inspirĂ© par la guerre de libĂ©ration nationale du peuple algĂ©rien contre le colonialisme français. AprĂšs sa libĂ©ration, Mandela rĂ©servera son premier dĂ©placement Ă  l’étranger Ă  l’AlgĂ©rie en mai 1990 et rendra hommage au peuple algĂ©rien C’est l’AlgĂ©rie qui a fait de moi un homme. Je suis algĂ©rien, je suis arabe, je suis musulman ! Quand je suis rentrĂ© dans mon pays pour affronter l’Apartheid, je me suis senti plus fort ». Il rappellera qu’il a Ă©tĂ© le premier Sud-Africain Ă  avoir Ă©tĂ© entraĂźnĂ© militairement en AlgĂ©rie. » 14. Mandela Ă©tudie minutieusement les Ă©crits de Mao et de Che Guevara. Il devient un grand admirateur du guĂ©rillero cubano-argentin. A sa libĂ©ration, il dĂ©clarera Les prouesses rĂ©volutionnaires [de Che Guevara] – y compris sur notre continent – furent d’une telle ampleur qu’aucun fonctionnaire chargĂ© de censure dans notre prison ne put les occulter. La vie du Che est une inspiration pour tout ĂȘtre humain qui aime la libertĂ©. Nous honorerons Ă©ternellement sa mĂ©moire. » 15. Cuba a Ă©tĂ© l’une des premiĂšres nations Ă  apporter son aide Ă  l’ANC. A ce propos, Nelson Mandela soulignera OĂč se trouve le pays ayant sollicitĂ© une aide de Cuba qui lui a Ă©tĂ© refusĂ©e ? Combien de pays menacĂ©s par l’impĂ©rialisme ou qui luttent pour leur libĂ©ration nationale ont pu compter sur le soutien de Cuba ? Je dois dire que quand nous avons voulu prendre les armes, nous nous sommes approchĂ©s de nombreux gouvernements occidentaux Ă  la recherche d’aide, et nous avons seulement obtenu des audiences avec des ministres de rang subalterne. Quand nous avons rendu visite Ă  Cuba, nous avons Ă©tĂ© reçus par les plus hauts fonctionnaires, lesquels nous ont immĂ©diatement offert tout ce que nous souhaitions et tout ce dont nous avions besoin. Ce fut notre premiĂšre expĂ©rience avec l’internationalisme de Cuba. » 16. Le 5 aoĂ»t 1962, aprĂšs 17 mois de vie clandestine, Mandela est arrĂȘtĂ© et emprisonnĂ© Ă  Johannesburg, grĂące Ă  la collaboration des services secrets des Etats-Unis avec le rĂ©gime de Pretoria. La CIA a fourni aux forces rĂ©pressives de l’Apartheid les informations nĂ©cessaires Ă  la capture du leader de la rĂ©sistance sud-africaine. 17. AccusĂ© d’ĂȘtre l’organisateur de la grĂšve gĂ©nĂ©rale de 1961 et de sortie illĂ©gale du territoire national, il est condamnĂ© Ă  5 ans de prison. 18. En juillet 1963, le rĂ©gime procĂšde Ă  l’arrestation de 11 dirigeants de l’ANC Ă  Rivonia, prĂšs de Johannesburg, siĂšge de la direction du MK. Tous sont accusĂ©s de trahison, sabotage, de conspiration avec le Parti communiste et de complot destinĂ© Ă  renverser le gouvernement. Alors qu’il se trouve en prison, Mandela est accusĂ© des mĂȘmes charges. 19. Le 9 octobre 1963 dĂ©bute le cĂ©lĂšbre procĂšs de Rivonia devant la Cour suprĂȘme de Pretoria. Le 20 avril 1964, face au juge afrikaner Quartus de Wet, Mandela dĂ©veloppe son vibrant plaidoyer et souligne que face Ă  l’échec de la dĂ©sobĂ©issance civile comme mĂ©thode de combat pour obtenir la libertĂ©, l’égalitĂ© et la justice, face aux massacres de Sharpeville et l’interdiction de son organisation, l’ANC n’a au d’autre choix que de recourir Ă  la lutte armĂ©e pour rĂ©sister Ă  l’oppression. 20. Le 12 juin 1964, Mandela et ses compagnons sont jugĂ©s coupables de sĂ©dition et condamnĂ©s Ă  la prison Ă  vie. 21. Le Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies dĂ©nonce le procĂšs politique de Rivonia. En aoĂ»t 1963, il condamne le rĂ©gime de l’Apartheid et appelle les nations du monde Ă  suspendre leurs livraisons d’armes Ă  l’Afrique du Sud. 22. Les grandes nations telles que les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France, loin de respecter la RĂ©solution du Conseil de sĂ©curitĂ©, ont soutenu le rĂ©gime raciste sud-africain et poursuivent leurs livraisons d’armes. 23. De De Gaulle au gouvernement de Giscard, la France a Ă©tĂ© un alliĂ© fidĂšle du pouvoir raciste de Pretoria et a systĂ©matiquement refusĂ© d’apporter son aide Ă  l’ANC dans son combat pour l’égalitĂ© et la justice. 24. Paris, qui n’a cessĂ© d’approvisionner Pretoria en matĂ©riel militaire, a mĂȘme livrĂ© Ă  l’Afrique du Sud sa premiĂšre centrale nuclĂ©aire en 1976. Sous les gouvernements de De Gaulle et de Pompidou, l’Afrique du Sud Ă©tait le 3Ăšme client de la France en matiĂšre d’armement. 25. En 1975, le Centre Français du Commerce ExtĂ©rieur CFCE note que La France est considĂ©rĂ©e comme le seul vĂ©ritable soutien de l’Afrique du Sud parmi les grands pays occidentaux. Non seulement elle lui fournit l’essentiel des armements nĂ©cessaires Ă  sa dĂ©fense, mais elle s’est montrĂ©e bienveillante, sinon un alliĂ©, dans les dĂ©bats et les votes des organisations internationales ». 26. EmprisonnĂ© Ă  Robben Island, sous le matricule 466/64, Mandela y passe 18 annĂ©es de son existence dans des conditions d’une extrĂȘme duretĂ©. Il ne peut recevoir que deux lettres et deux visites par an et sera sĂ©parĂ© de sa femme Winnie – interdite de visite – pendant 15 ans. Il est condamnĂ© aux travaux forcĂ©s, ce qui affecte sĂ©rieusement son Ă©tat de santĂ© physique sans jamais rĂ©ussir Ă  briser la force morale qui l’anime. Il dispense des cours de politique, de littĂ©rature et de poĂ©sie Ă  ses camarades de fortune et appelle Ă  la rĂ©sistance. Mandela aime Ă  rĂ©citer le poĂšme Invictus de William Ernest Henley “It matters not how strait the gate,/How charged with punishments the scroll./I am the master of my fate /I am the captain of my soul.” 27. Le 6 dĂ©cembre 1971, l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies qualifie l’Apartheid de crime contre l’humanitĂ© et exige la libĂ©ration de Nelson Mandela. 28. En 1976, le gouvernement sud-africain propose Ă  Mandela une libĂ©ration Ă  condition qu’il renonce Ă  son combat. Madiba rejette fermement l’offre du rĂ©gime sĂ©grĂ©gationniste. AgĂȘncia Efe 29. En novembre 1976, suite aux Ă©meutes de Soweto et Ă  la sanglante rĂ©pression dĂ©clenchĂ©e par le rĂ©gime de l’Apartheid, le Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies impose un embargo sur les armes Ă  destination de l’Afrique du Sud. 30. En 1982, Mandela est transfĂ©rĂ© Ă  la prison de Pollsmoor, prĂšs du Cap. 31. En 1985, Pieter Willen Botha, prĂ©sident de facto de la nation, propose une libĂ©ration Ă  Mandela si en Ă©change il s’engage Ă  renoncer Ă  la lutte armĂ©e. Le leader de la lutte anti-apartheid rejette l’offre et exige la dĂ©mocratie pour tous Un homme, une voix. » 32. Face Ă  la recrudescence des opĂ©rations de guĂ©rilla du MK, le rĂ©gime sĂ©grĂ©gationniste crĂ©e des escadrons de la mort afin d’éliminer les militants de l’ANC en Afrique du Sud et Ă  l’étranger. Le cas le plus cĂ©lĂšbre reste celui de Dulcie September assassinĂ©e Ă  Paris, le 29 mars 1988. 33. La mobilisation internationale en faveur de la libĂ©ration de Nelson Mandela culmine avec un concert tĂ©lĂ©visĂ© Ă  Wembley en juin 1988 en hommage aux 70 ans du rĂ©sistant sud-africain, qui est suivi par un demi-milliard de personnes Ă  travers le monde. 34. L’élĂ©ment dĂ©cisif qui a mis fin Ă  l’Apartheid a Ă©tĂ© la cuisante dĂ©faite militaire de l’armĂ©e sud-africaine Ă  Cuito Cuanavale dans le Sud-Est de l’Angola contre les troupes cubaines en janvier 1988. Fidel Castro avait en effet dĂ©pĂȘchĂ© ses meilleurs soldats en Angola suite Ă  l’invasion du pays par le rĂ©gime de Pretoria soutenu par les Etats-Unis. La victoire de Cuito Cuanavale a Ă©galement permis Ă  la Namibie, alors occupĂ©e par l’Afrique du Sud, d’obtenir son indĂ©pendance. 35. Dans un article intitulĂ© Cuito Cuanavale la bataille qui mit fin Ă  l’Apartheid », l’historien Piero Gleijeses, professeur Ă  l’UniversitĂ© Johns Hopkins de Washington, spĂ©cialiste de la politique africaine de Cuba, note que la prouesse des Cubains sur le champ de bataille et leur virtuositĂ© Ă  la table des nĂ©gociations s’avĂ©rĂšrent dĂ©cisives pour contraindre l’Afrique du Sud Ă  accepter l’indĂ©pendance de la Namibie. Leur dĂ©fense victorieuse de Cuito Cuanavale fut le prĂ©lude d’une campagne qui obligea la SDAF ArmĂ©e sud-africaine Ă  quitter l’Angola. Cette victoire eut des rĂ©percussions au-delĂ  des frontiĂšres de la Namibie. » 36. Nelson Mandela, lors de sa visite historique Ă  Cuba en juillet 1991, rappellera cet Ă©pisode Votre prĂ©sence et le renfort envoyĂ© pour la bataille de Cuito Cuanavale revĂȘtent une importance vraiment historique ! L’écrasante dĂ©route de l’armĂ©e raciste Ă  Cuito Cuanavale a constituĂ© une victoire pour toute l’Afrique ! Cette dĂ©faite indiscutable de l’armĂ©e raciste Ă  Cuito Cuanavale a donnĂ© la possibilitĂ© Ă  l’Angola de profiter de la paix et de consolider sa propre souverainetĂ© ! La dĂ©route de l’armĂ©e raciste a permis au peuple combattant de Namibie de conquĂ©rir enfin son indĂ©pendance ! La dĂ©faite dĂ©cisive des forces agressives de l’Apartheid a dĂ©truit le mythe de l’invincibilitĂ© de l’oppresseur blanc ! La dĂ©route de l’armĂ©e de l’Apartheid a servi d’inspiration au peuple combattant d’Afrique du Sud ! Sans la dĂ©faite infligĂ©e Ă  Cuito Cuanavale nos organisations n’auraient pas Ă©tĂ© lĂ©galisĂ©es ! La dĂ©faite de l’armĂ©e raciste Ă  Cuito Cuanavale explique qu’aujourd’hui je puisse me trouver parmi vous ! Cuito Cuanavale est un Ă©vĂšnement marquant dans l’histoire de la lutte pour la libĂ©ration de l’Afrique australe ! Cuito Cuanavale marque un virage dans la lutte pour libĂ©rer le continent et notre pays du flĂ©au de l’Apartheid ! La dĂ©faite dĂ©cisive infligĂ©e Ă  Cuito Cuanavale a altĂ©rĂ© la corrĂ©lation de forces dans la rĂ©gion et a rĂ©duit considĂ©rablement la capacitĂ© du rĂ©gime de Pretoria Ă  dĂ©stabiliser ses voisins. Ce fait, conjuguĂ© Ă  la lutte de notre peuple Ă  l’intĂ©rieur du pays, a Ă©tĂ© crucial pour faire comprendre Ă  Pretoria qu’il devait s’asseoir Ă  la table des nĂ©gociations. » 37. Le 2 fĂ©vrier 1990, le rĂ©gime sĂ©grĂ©gationniste, moribond aprĂšs la dĂ©route de Cuito Cuanavale, est contraint de lĂ©galiser l’ANC et d’accepter des nĂ©gociations. 38. Le 11 fĂ©vrier 1990, Nelson Mandela est enfin libre aprĂšs avoir passĂ© 27 ans en prison. 39. En juin 1990, les derniĂšres lois sĂ©grĂ©gationnistes sont abolies suite Ă  la pression imposĂ©e par Nelson Mandela, l’ANC et le peuple. 40. Elu prĂ©sident de l’ANC en juillet 1991, Mandela rappelle ses objectifs Nous, Ă  l’ANC, serons toujours du cĂŽtĂ© des pauvres et des sans-droits. Non seulement nous serons Ă  leurs cĂŽtĂ©s, mais nous allons faire en sorte que tĂŽt ou tard les pauvres et sans-droits contrĂŽlent la terre sur laquelle ils sont nĂ©s et que – comme le stipule la Charte de la LibertĂ© – ce soit le peuple qui gouverne. » 41. Fortement critiquĂ© pour son alliance avec le Parti communiste sud-africain lors du processus de paix par les puissances occidentales qui soutenaient encore le rĂ©gime de l’Apartheid, Mandela a rĂ©pliquĂ© de maniĂšre cinglante Nous n’avons pas la moindre intention d’accorder un quelconque crĂ©dit Ă  ceux qui nous conseillent de rompre cette alliance [avec le Parti communiste]. Qui sont ceux qui offrent ces conseils non sollicitĂ©s ? Ils proviennent majoritairement de ceux qui ne nous ont jamais offert la moindre aide. Aucun de ces conseillers n’a jamais fait les sacrifices qu’ont faits les communistes pour notre lutte. Cette alliance nous a renforcĂ©s et nous la poursuivrons davantage. » 42. En 1991, Mandela condamne le soutien persistant des Etats-Unis au rĂ©gime de l’Apartheid Nous sommes profondĂ©ment inquiets de l’attitude adoptĂ©e par l’administration Bush Ă  ce sujet. Ce fut l’un des rares gouvernements qui a Ă©tĂ© en contact rĂ©gulier avec nous pour examiner la question des sanctions et nous lui avons clairement montrĂ© qu’il Ă©tait prĂ©maturĂ© de les supprimer. Cependant, cette administration, sans mĂȘme nous consulter, nous a simplement informĂ©s que les sanctions nord-amĂ©ricaines allaient ĂȘtre annulĂ©es. Nous considĂ©rons que cela est totalement inacceptable. » 43. En 1993, Mandela reçoit le prix Nobel de la paix pour son oeuvre en faveur de la rĂ©conciliation nationale. 44. Lors du premier scrutin dĂ©mocratique de l’histoire de l’Afrique du Sud du 27 avril 1994, Nelson Mandela, ĂągĂ© de 77 ans, est Ă©lu PrĂ©sident de la RĂ©publique avec plus de 60% des voix et gouverne jusqu’en 1999. 45. Le 1er dĂ©cembre 2009, l’AssemblĂ©e gĂ©nĂ©rale des Nations unies vote Ă  l’unanimitĂ© de ses 192 membres une rĂ©solution dĂ©crĂ©tant le 18 juillet journĂ©e internationale Nelson Mandela, en hommage au combat du hĂ©ros sud-africain contre toutes les injustices. 46. Si aujourd’hui, Mandela est saluĂ© par tous, durant des dĂ©cennies, les puissances occidentales l’ont considĂ©rĂ© comme un homme dangereux et l’ont combattu en soutenant le rĂ©gime de l’Apartheid. 47. Les Etats-Unis et la Grande Bretagne ont Ă©tĂ© les principaux alliĂ©s du rĂ©gime de l’Apartheid, qu’ils ont soutenu jusqu’aux derniers instants. 48. Si les Etats-Unis vĂ©nĂšrent aujourd’hui Nelson Mandela, de Clinton en passant par Bush et Obama, il convient de rappeler qu’ils l’ont maintenu sur la liste des membres d’organisations terroristes jusqu’au 1er janvier 2008. 49. Nelson Mandela a maintes fois rappelĂ© les liens indĂ©fectibles qui liaient l’Afrique du Sud Ă  Cuba DĂšs l’origine, la RĂ©volution cubaine a Ă©tĂ© une source d’inspiration pour tous les peuples Ă©pris de libertĂ©. Le peuple cubain occupe une place spĂ©ciale dans le coeur des peuples de l’Afrique. Les internationalistes cubains ont effectuĂ© une contribution Ă  l’indĂ©pendance, Ă  la libertĂ© et Ă  la justice en Afrique qui n’a pas d’équivalent par les principes et le dĂ©sintĂ©ressement qui la caractĂ©risent. Nous pouvons apprendre beaucoup de choses de son expĂ©rience. Nous sommes particuliĂšrement Ă©mus par l’affirmation du lien historique avec le continent africain et ses peuples. Son engagement immuable Ă  l’éradication systĂ©matique du racisme n’a pas de parallĂšle. Nous sommes [
] conscients de la grande dette que nous avons Ă  l’égard du peuple de Cuba. Quel autre pays pourrait prĂ©tendre Ă  plus d’altruisme que celui que Cuba a appliquĂ© dans ses relations avec l’Afrique ? » 50. Thenjiwe Mtintso, alors ambassadrice d’Afroque du Sud Ă  Cuba, a rappelĂ© la vĂ©ritĂ© historique Ă  propos de l’engagement de Cuba en Afrique Aujourd’hui l’Afrique du Sud a de nombreux nouveaux amis. Hier, ces amis parlaient de nos dirigeants et de nos combattants comme des terroristes, et ils nous harcelaient depuis leurs pays tout en appuyant l’Afrique du Sud de l’apartheid. Aujourd’hui, ces mĂȘmes amis veulent que nous accusions et isolions Cuba. Notre rĂ©ponse est trĂšs simple c’est le sang des hĂ©ros cubains et non pas celui de ces amis qui irrigue profondĂ©ment la terre africaine et revivifie l’arbre de la libertĂ© dans notre Patrie ». Salim Lamrani Article original en portugais Docteur Ăšs Etudes IbĂ©riques et Latino-amĂ©ricaines de l’UniversitĂ© Paris IV-Sorbonne, Salim Lamrani est MaĂźtre de confĂ©rences Ă  l’UniversitĂ© de La RĂ©union, et journaliste, spĂ©cialiste des relations entre Cuba et les Etats-Unis. Son dernier ouvrage s’intitule État de siĂšge. Les sanctions Ă©conomiques des Etats-Unis contre Cuba, Paris, Éditions Estrella, 2011 prologue de Wayne S. Smith et prĂ©face de Paul Estrade.
oR3Ec. 481 124 295 172 372 182 497 375 467

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