Jeme reconstruis après un burn-out de Carol Dequick - Collection Mon cahier poche - Livraison gratuite à 0,01€ dès 35€ d'achat - Librairie Decitre votre prochain livre est là Apparemment, javascript est désactivé sur votre navigateur.
Bonjour, je sors tout juste d'un burn out qui a duré pratiquement 1 an. J'ai été embauché dans une entreprise en 2014, au début tout se passait très bien, travail intéressant, ambiance agréable. Quelques mois plus tard j'ai du m'absenter du subir une opération, j'ai été absente 2 mois et demie .A mon retour, je retrouve mon poste mais la charge de travail a beaucoup beaucoup augmenté. Pendant un an j'ai travaillé comme une acharnée,je ne comptais plus mes heures, j'ai alerté mon supérieur à plusieurs reprises mais aucune action de leur part. Pendant des mois et des mois j'allais de plus en plus mal, je ne supportai plus mon travail, ma vie, je n'arrivais plus à dormir le soir, j'étais désagréable avec mon mari et mes j'étais en vacances, je passai mon temps à me demander ce qu'il allait me tomber dessus à mon retour .Je perdais de plus en plus gout à la vie, j'étais fatiguée moralement et physiquement jusqu'au jour ou je ne suis plus arrivée à y retourner, je me suis mise en arrêt et me suis mise en arrêt avec prise d’antidépresseur car je faisais un épuisement professionnel. L'idée de prendre des antidépresseurs à cause du travail m'a fait beaucoup réfléchir, je ne voulais pas en arriver la, pourquoi j'en suis arrivée la?un travail qui nous oblige à prendre des médicaments pour tenir le coup en vaut vraiment la peine?Après une longue réflexion j'ai demandé une rupture conventionnelle à mon employeur qui l'a accepté. Aujourd'hui je suis au chômage, j'essaie de me reconstruire, de prendre soin de mon moral et de ma famille . Il y a des moments ou c'est dur car je me sens coupable d'avoir perdu mon emploi mais au même temps je ne pouvais pas rester dans un travail qui me tue à petit feu...je pense à une reconversion pro mais je ne sais pas dans quoi car pour le moment je n'ai pas envie de retravailler dans mon domaine ils ont réussi à me faire détester mon travail

Commevous, j’ai vécu un véritable Burn Out après en avoir frôlé deux autres ! Alors oui, je sais ce que vous vivez et c’est justement pour cela que j’ai tant à cœur de Vous accompagner à Reprendre Pied et Retrouver la Joie , pour Vous-même et pour Vos Enfants !

Que ce soit suite à un craquage » physique, psychologique, cognitif,… et/ou suite à une consultation auprès de votre médecin ou d’un psychiatre/psychologue, le diagnostic d’épuisement professionnel est tombé. Etape 1 récupérer L’urgence n°1 est de récupérer l’énergie physique arrêter le travail, se reposer, dormir sont indispensables. Cette phase est souvent difficile à accepter surtout pour les sois fort » et pourtant, pour reprendre la métaphore de Sabine Bataille, comme un téléphone portable déchargé, il faut attendre un certain temps avant qu’il ne puisse émettre un nouvel appel- si vous appelez avec votre téléphone branché sur batterie, vous ralentissez l’accumulation d’énergie ». Il vous faut donc accepter le fait que vous êtes épuisée et qu’il faut vous reposer. Il faut signaler, pour l’entourage, que cette phase d’acceptation est souvent très coûteuse pour la personne souffrant d’un burn out, l’arrêt étant vécu comme un arrêt de jeu déshonorant ». Seulement après avoir récupéré un minimum d’énergie physique, vous pourrez récupérer vos ressources cognitives et intellectuelles et vous stabiliser émotionnellement, phase nécessaire pour prendre des décisions. Dans ces phases de récupération, il vous faudra sans doute vous faire aider par un médecin généraliste, un psychiatre, un psychologue, un sophrologue, …avec éventuellement une prise en charge médicamenteuse et/ou thérapeutique. Sport, respiration, cohérence cardiaque, méditation pleine conscience, hygiène de vie, pensée positive seront des alliés précieux. Etape 2 se reconstruire Une règle générale plus vous avez lutté longtemps, plus votre reconstruction prendra du temps. La reconstruction passe par deux dimensions le temps et l’espace Le temps il vous faut prendre conscience de votre rapport au temps et réfléchir aux frontières que vous établissiez entre vie personnelle et vie professionnelle. Au moment du burnout, on remarque très souvent une survalorisation de l’urgence et en parallèle une perte de vue du futur les actions sont à court termes, centrées sur les retards, les délais. L’espace avoir un endroit où se retirer après un épuisement professionnel est une condition essentielle ; il vous faut identifier les espaces qui vous protègent, où vous vous sentez en sécurité. Ce lieu sera souvent, dans un premier temps, le cabinet du médecin ou du psychologue, voire l’hôpital, pour ensuite évoluer vers un repaire », lieu où la personne a le sentiment de retrouver une partie de son identité. Une salariée que j’ai reçue récemment et qui travaillait à distance, avait pris conscience que son salon était désormais associé au travail. Impossible alors de se sentir en sécurité et en sérénité sans réorganiser cet espace. Il vous faudra comprendre les facteurs qui ont été toxiques pour vous Quels sont vos facteurs de stress dans votre travail ? Quel est votre propre mode de fonctionnement qui a fait que vous ne vous êtes pas arrêtée plus tôt ? Quels sont vos besoins et vos valeurs ? quels sont ceux qui ont été malmenés ? Etape 3 reprendre le travail Une règle ne pas reprendre le travail sans que quelque chose ait changé dans votre fonctionnement et/ou dans vos conditions de travail. Avant de remonter sur scène », il vous faut réécrire le scénario » selon 5 dimensions Son rapport au temps en passant d’un temps quantitatif faire un maximum de choses à un temps qualitatif profiter du temps, avoir du temps pour soi et pour les autres,…. Son rapport à l’espace en identifiant un endroit ressourçant et en créant, si besoin, une séparation plus nette des espaces privés et professionnels. Son rapport au travail en réfléchissant sur le sens du travail pour quoi je travaille ?, à l’adéquation ou non entre ses propres valeurs et celles portées par le secteur d’activité, l’entreprise et en réfléchissant aussi à l’adéquation entre ses propres compétences et les missions demandées par le poste sur ou sous dimensionné ?. Il vous faut reprendre confiance dans vos compétences. Vous n’avez pas perdu vos compétences, au pire elles se sont mises en sommeil. C’est votre capacité à exercer vos compétences qui a été touchée, pas vos compétences. Un bilan de compétences peut être un des moyens pour en reprendre conscience. Son rapport aux autres peut-être vous faudra-t-il apprendre à dire non » non à des sollicitations excessives, irréalistes, illégitimes, opposées à vos valeurs, mais aussi non » au fait de se sentir indispensable. L’affirmation de soi peut être un outil précieux dans ce sens, en suivant une formation ou en lisant Affirmez-vous » de Frédéric FANGET. Son rapport à son soi en réapprenant à percevoir les signaux stop, je ralentis » que peuvent envoyer son corps et son esprit. Puis, il vous faut décider de ce que vous allez changer dans votre vie changer de métier, d’entreprise ? Rester dans la même structure et si oui en changeant quoi ? Une femme sur 3 victime d’un burnout décide de passer à 80%, d’autres personnes décident de s’organiser différemment faire moins de déplacements ou de réunions, partir plus tôt, arriver plus tard, ne plus apporter de dossiers à la maison,…. Dans tous les cas, n’oubliez pas de réfléchir concrètement aux conséquences que vos décisions impliqueront pour vous et pour votre entourage un passage à 80% entrainera des conséquences financières pour toute la famille, une reprise de formation impliquera moins de temps en famille dans un premier temps,…A vous de peser les avantages et inconvénients de chaque décision. Etape 4 prévenir les rechutes après la reprise du travail Une règle Le risque de rechute va être corrélé à une reprise trop rapide du travail. Pour éviter la rechute, il vous faudra trouver la juste mesure entre vos besoins, vos valeurs, votre ambition, vos compétences et vos nouveaux enjeux » mais ne serait-ce pas la définition du bien-être au travail qui pourrait s’appliquer à chacun d’entre nous ?. Pour rendre cette équation encore plus complexe, il faudra tenir compte de votre personnalité mais aussi de votre entourage. Voici quelques questions indispensables à vous poser Quel sera votre signe d’alarme ? A quoi verrez-vous que vous entrez à nouveau dans cette spirale ? A ce moment-là, comment prendrez-vous du recul ? Vers qui vous tournerez-vous ? Quelle sera votre action protectrice à mettre en place de toute urgence ? Les réponses à ces questions pourront être verbalisées de la façon suivante dès que je …., alors il faudra que je… ». Vous pourrez identifier une personne bienveillante de votre entourage, qui sera chargée de vous rappeler ce contrat. Enfin, n’oublions pas que l’entreprise elle-même devrait mettre en place, de façon conjointe, des actions de prévention lors de la reprise du travail, actions que je vous invite à découvrir dans le prochain article. Si vous souhaitez allez plus loin dans la découverte de ce sujet, je vous invite à lire le livre de Sabine Bataille Se reconstruire après un burn-out », Interéditions, dont sont extraits les passages de cet article cités entre guillemets.
Ila été diagnostiqué chez moi un burn-out. Lorsqu’on passe par un burn-out, un vrai, ce lui qui vous empêche de vous lever, celui qui vous empêche d’avoir la moindre sensation positive, celui qui vous enterre dès le réveil Il est quasi impossible de se sortir de là tout seul. Après plusieurs mois, j’ai commencé à me
Selon les experts, se remettre d'un burn-out prend environ un an. - Anastasiya S - CC - FlickrReconnaître que l’on souffre d’un épuisement professionnel est une chose. Déterminer quand reprendre le chemin du travail en est une autre. Voici les repères d'un psychologue pour s'y commence à savoir déceler les signes avant-coureurs d’épuisement professionnel. Plus d’un quart des salariés déclarent que leur travail leur a déjà causé des problèmes psychologiques graves comme la dépression ou le burn-out, selon le baromètre de l’observatoire Cegos publié le 5 quand on est prêt à remettre le pied à l’étrier est toujours aussi difficile. Cela fait dix mois que Julia a quitté son agence d’urbanisme, victime d’épuisement professionnel. Les journées à rallonge de 9h à 20h non-stop, les weekends grignotés pour boucler un dossier, le manque de reconnaissance, voire le mépris de son patron ont eu raison de cette jeune urbaniste dynamique. "La goutte d’eau, ça a été quand en rentrant d’une réunion il s’est plaint que dès qu’il s’éloignait d’un dossier, cela merdait. Je me suis dit qu’il se moquait de moi", enrage encore la Parisienne, qui a coupé toute activité fini les sorties au cinéma et entre mois l’effet trompeur des médicamentsAu bout de trois semaines d’arrêt maladie, elle a cru qu’elle pourrait retourner au bureau, au moins le temps de terminer ses dossiers laissés en plan. "Au bout d’un petit mois, quand le patient prend des antidépresseurs ou anxiolitiques, cela va mieux. Il veut reprendre le travail mais c’est bien trop tôt", assure Eric Hennekein, psychologue clinicien. D’ailleurs, une semaine plus tard, Julia a replongé. Elle n’était pas prête. Mais quand le sera-t-elle? Aller consulter le psychiatre tous les quinze jours pour qu’il renouvelle son arrêt de travail et sa prescription d’antidépresseurs la replonge dans un état de mal-être profond. Depuis dix mois qu'elle ne travaille plus, elle tourne toujours au Prozac et ressent encore le besoin de dormir des journées mois la reconstruction"Au bout de trois, quatre mois, le sujet réémerge, il se recompose, se reconstruit. Il a envie de se lever, de reprendre ses activités", analyse Eric Hennekein. D’ailleurs, le psychiatre renvoie souvent le patient vers un psychologue spécialisé, qui envisage les différentes possibilités, de la rupture du contrat de travail à la reconversion."Il ne faut pas systématiser le recours aux antidépresseurs mais quand le sujet est trop mal, ils aident à se relever, estime Eric Hennekein En revanche, il ne faut pas arrêter les médicaments sans aide." Au risque de an la juste distance"Quand la personne réémerge, il lui faut encore deux, trois mois pour retrouver la juste distance, afin qu’elle ne se remette pas dans une situation de mal être professionnel comme elle a connu avant", indique le psychologue. C'est alors le moment de prendre contact avec le médecin du travail, qui envisage le retour à l’emploi. En tout, selon le spécialiste, se remettre pleinement d’un burn-out prend environ un an.
Tul’auras bien compris, se « réaligner » après un burn out c’est donc apprendre à mieux se connaitre, à identifier ses blessures qui ont progressivement construit « notre personnage » pour revenir à ce que nous sommes vraiment au fond de nous. C’est comprendre son « désir d’âme », ce qui nous fait vibrer, ce dont on a besoin. Aussi appelé syndrome d’épuisement professionnel », le burn-out est une notion qui peine encore aujourd’hui à trouver une définition. Pour Freudenberger, le premier à l’avoir identifiée, il s’agit d’ un état de fatigue et de frustration, de dépression, provoqué par la dévotion à une cause, un mode de vie, ou une relation humaine et qui échoue à produire les résultats espérés . Le burn-out peut survenir dans toutes les couches socio-professionnelles et s’observe également en dehors d’un emploi, chez des mères de famille par exemple. S’il s’agit d’un épisode dépressif ponctuel, vous ne devriez pas en négliger les causes pour autant, au risque d’en subir des récidives. Aussi, la reconstruction après un burn-out va s’opérer en deux temps. Juste après un burn-out prendre du recul et lâcher prise Le burn-out entraîne généralement une incapacité soudaine à poursuivre toute activité professionnelle et oblige l’individu à déconnecter. Tant mieux, car qui dit épuisement dit besoin de se reposer, physiquement et émotionnellement. S’il identifie des difficultés à lâcher prise ou une persistance d’un état anxieux, un médecin pourra être amené à prescrire un traitement médicamenteux. Il est primordial de s’occuper de vous. Une personne n’est pas comme un appareil électrique qui, une fois déchargé, pourra fonctionner sur secteur. Il va falloir recharger totalement les batteries si vous voulez pouvoir avancer à nouveau. À ces fins, du repos, de la relaxation et une activité sportive sont particulièrement recommandés. Un grand bénéfice peut être tiré de longues marches durant lesquelles vous accordez votre attention au moment présent et à votre environnement. De nombreuses personnes souffrant de burn-out trouvent du réconfort en pratiquant la méditation, l’hypnose ou la sophrologie. À long terme Identifier les causes du burn-out et y remédier Si une maison a brûlé du sol au plafond, il serait imprudent de la reconstruire à l’identique. On prendra soin d’ajouter un extincteur et de remettre une chaudière aux normes ! Il en est de même pour l’individu suite à un burn-out. Qu’est-ce qui a causé votre épuisement ? Il est rare qu’il s’agisse exclusivement d’un facteur extérieur, comme une charge de travail excessive. C’est le moment d’identifier précisément ce qui, bien que néfaste, a été accepté et subi. Ce processus de questionnement peut-être effectué seul, mais bien souvent l’aide ponctuelle d’un professionnel fait gagner un temps précieux. Il faudra peut-être apprendre à dire non », à lâcher prise, à poser des limites. N’oublions pas que le burn-out peut aussi être causé ou alimenté par une relation professionnelle ou personnelle néfaste qu’il est temps, le cas échéant, de redéfinir ou de rompre. Ilfaudra choisir avec beaucoup d’attention chaque pierre que vous poserez pour reconstruire votre édifice. Pour simplifier, je résumerais le processus en 3 grandes étapes : l’arrêt, la

Peu de gens s’intéressent réellement au Burnout à moins d’y être confrontés eux-mêmes ou d’avoir un proche dans cette situation. Toujours est-il que, quand cela arrive, rien ne vous y a préparé ! Vous êtes touché par un mal mystérieux sur lequel vous n’avez pas prise … au début en tout cas. Votre reconstruction se fera pas à pas. Sa durée est variable. Elle semble même très longue mais dès qu’une étape est franchie on ne revient pas en arrière. C’est un chemin sur lequel on avance, on s’y arrête parfois mais on ne recule jamais. Et même si on est pressé d’arriver à la fin et que l’on pense que ça ne va jamais assez vite, on s’en approche chaque jour, pas à pas. Connaître le processus de reconstruction et savoir où on en est, est important. Cela permet de se situer et de se voir avancer. Un processus insidieux. Il est difficile d’identifier le moment précis où le burnout se déclare. Il s’installe progressivement et insidieusement. On ne le remarque pas d’autant plus qu’il touche généralement les personnes fortes » qui sont capables d’aller au-delà des petits » désagréments dus au stress. Mais, il continue inéluctablement sa progression. Le corps envoi des alertes, de plus en plus fortes. Cependant, on ne les voit pas ou on ne veut pas les voir. Finalement, le burnout s’est bien installé. Il a tout consumé. Il vous a épuisé physiquement, mentalement et émotionnellement. Votre corps ne vous permet plus d’avancer. C’est le choc ! L’arrêt de travail est inévitable. C’est aussi le premier pas de votre reconstruction. Une reconstruction étape par étape. Les étapes de la reconstruction peuvent être présentées de manière plus ou moins détaillées selon les spécialistes et les auteurs. D’après mon expérience et les échanges que j’ai eus avec d’autres personnes qui sont passées par-là, la reconstruction se fait par palier. La durée de chacun d’eux est variable mais lorsqu’on en a franchi un cap on ne revient pas en arrière. La difficulté, quand on vit cette situation, est de prendre conscience que, malgré toutes les souffrances endurées et la lenteur du processus, on avance quand même. Cette impression de stagner est renforcée par la volonté de redevenir tout de suite la personne que l’on était avant. Mais, il s’agit ici de vous reconstruire entièrement. Il faudra choisir avec beaucoup d’attention chaque pierre que vous poserez pour reconstruire votre édifice. Pour simplifier, je résumerais le processus en 3 grandes étapes l’arrêt, la récupération, le retour de l’envie. Chacune d’elle étant associée à de nombreux petits progrès et avancées. 1. La phase d’arrêt Il s’agit probablement de la plus pénible. Le mot choc n’est pas assez fort pour décrire cette étape. Vous êtes est subitement arraché de votre environnement professionnel. Les premiers jours ou les premières semaines, il vous est impensable, inacceptable de ne pas travailler. Vous luttez encore. Ce moment est également associé à des émotions très fortes la colère, la honte, la tristesse, la peur. Vous vous sentez perdu, vous ne comprenez pas ce qui vous arrive, vous êtes assailli d’angoisses. Ensuite, petit à petit, vous vous rendez compte que c’est votre corps qui mène la danse. Ce n’est plus vous. Il ne vous permet plus de travailler, ni de faire quoique ce soit d’ailleurs. Vous finissez par accepter votre incapacité d’action. Ne faites rien ! La phase de repos qui consiste à … dormir, ne rien faire, encore dormir et se nourrir. Pour une personne qui s’est toujours beaucoup investie professionnellement cela ressemble à une terrible punition. Dans votre référentiel, l’oisiveté est presque associée à un péché. Ne rien faire va à l’encontre de vos valeurs. Vous allez donc encore lutter quelques temps avant de finalement lâcher vos croyances. Vous allez apprendre à vous reposer sans culpabiliser. Cette étape est importante car vous commencez alors à prendre conscience que vous devez vous occuper de vous et qu’il ne s’agit pas d’égoïsme mais bien d’une nécessité. De plus le sommeil est votre meilleur allié. Il va recharger progressivement l’organisme, lui permettre de se détendre et constitue le meilleur moyen de réduire le stress. Cela dit, il est aussi fréquent de connaître des périodes d’insomnies qui vous minent la nuit et vous empêchent de vous reposer. C’est pour cela qu’à cette étape se lever tard ou dormir durant la journée est normal et même vivement conseillé. Votre corps doit se recharger et c’est en dormant qu’il le fera ! Objectif zéro objectif ! Les pensées restent néanmoins encore orientées vers le retour au travail. Vous vous fixez des objectifs de retours dans un mois, après l’été, après les fêtes. Cela ne vous aide pas ! Au contraire ! Vous vous mettez une pression supplémentaire en visant une date de retour. Chaque fois que vous constatez qu’elle est repoussée cela ne génère que de la frustration et un sentiment d’échec qui vous mine davantage. A un moment donné vous vous enrendrez compte, vous ne ferez plus de projection de retour vous vous focaliserez sur le moment. C’est l’une des clés de votre reconstruction. 2. La phase de récupération Lorsque le corps a bénéficié de suffisamment de repos, commence la phase de récupération. L’énergie revient petit à petit. Mais attention ! Il ne s’agit pas d’en profiter pour redevenir active ou pire, de retourner travailler. Pendant des mois, peut-être même des années, votre corps a été mis à rude épreuve. Vous avez dépassé sans vous en rendre compte toutes les limites acceptables pour votre corps. Et ce, avec une efficacité redoutable ! Votre corps a donc décidé de reprendre les commandes en s’arrêtant, temporairement… Votre corps vous teste… Si vous l’écoutez et que vous vous reposez, il reprendra progressivement confiance ». Mais pas totalement. Alors il teste. Il vous donne un peu d’énergie et surveille ce que vous en faites. Si vous vous lancez dans des activités avec la même fougue que dans le passé, il stoppe net cette tentative et vous replonge dans la fatigue. Si, au contraire, vous apprenezprogressivement à gérer votre niveau d’énergie et agissez de manière responsable et modérée, vous êtes sur la bonne voie… Bougez ! Vous pourrez profiter de ce regain d’énergie pour renouer avec une activité sportive juste pour le plaisir pas pour dépasser un quelconque record !!!. Par exemple, une simple promenade en forêt vous fera un bien fou ! L’activité physique présente de nombreux avantages. Elle vous amène à sortir de chez vous à rencontrer des gens, à reprendre contact avec la nature, à vous faire prendre conscience de votre corps. Elle stimule la production d’hormones naturelles dopamine, sérotonine, endorphines,… qui provoquent une réaction de détente de l’organisme. Faites-vous plaisir ! La phase de récupération est une étape essentielle de votre reconstruction. C’est à ce moment-là que vous apprenez à vous faire plaisir. Au-delà de la satisfaction immédiate que vous éprouvez chaque fois que vous en faites l’expérience, vous mettez en place de nouvelles habitudes. Elles sont certes nécessaires à votre rétablissement mais vous posez les jalons pour votre vie future. Sortir d’un burnout c’est bien, tout faire pour que ça ne vous arrive plus jamais, c’est mieux ! Rétablissez l’équilibre ! A cette étape, vous apprenez à vivre la vie dont vous avez besoin indépendamment des attentes et du regard de qui que ce soit. Toutes les sphères de votre vie seront impactées revues, corrigées, améliorées. La sphère familiale Les amis Les hobbies L’attention que vous portez à vous-même Au lieu d’avoir une vie presqu’exclusivement centrée sur votre travail chaque sphère reprendra sa juste place. Tout cela prend du temps. Mais le secret d’une reconstruction efficace et durable dépend du temps que vous passerez à rétablir cet équilibre. Vous redécouvrirez ou réinventerez votre rôle de parent, d’épouxse. Vous vous rendrez compte que vous avez des amis fidèles sur qui compter. Vous ferez le tri aussi. Il n’y aura plus de place pour les personnes négatives et toxiques, véritables aspirateurs à énergie. Et puis surtout, vous apprendrez à vous faire plaisir à vous. Cela vous semble probablement difficile d’imaginer avoir du plaisir quand on vit une telle situation, ou même de savoir comment se faire plaisir. Ce n’est pas pour rien que vous en êtes arrivé là. Mais la bonne nouvelle c’est que vous irez de découverte en découverte. 3. Le retour de l’envie Et puis un jour, l’énergie revient … suivie de peu par l’envie de revenir à la vie active ». En ce qui me concerne, elle est revenue du jour au lendemain. Pouf ! … comme elle était partie. Préparez-vous ! La reprise du travail est envisageable. Cependant, une réflexion fondamentale s’impose quant aux conditions de travail. Il faudra en aborder les différentes dimensions et s’assurer qu’elles sont favorables à un retour sain le temps de travail, sa nature, le lieu, …Vous aurez appris énormément sur vous durant le processus de compte pour définir clairement vos limites et vos envies ! Vous retournez sur votre ancien lieu de travail ? Attendez-vous aux questions et remarques des collègues. Il est bon de préparer une brève explication et surtout d’expliquer de quoi vous avez besoin. Vous décidez de tourner la page et changer d’employeur, de métier ou même de statut ? Prenez votre temps et adressez-vous à des professionnels ! Beaucoup se demandent s’ils doivent parler de leur burnout à leur nouvel employeur. Je n’ai pas de réponse toute faite car cela dépend d’une personne à l’autre. N’oubliez pas que lors d’un entretien de recrutement, l’employeur ne choisira que le meilleur. Il faut en tenir compte. Si vous souhaiter jouer la carte de la franchise, aborder le sujet en mettant en avant tout ce que vous en avez retiré meilleure connaissance de soi, vision claire, développement des soft skills telles que l’assertivité, … Votre résilience. Toutes ces étapes aussi longues et pénibles soient-elles vous permettront de vous reconstruire mais aussi, et surtout, de développer votre résilience. C’est le cadeau caché » de cette épreuve. Son emballage était certes affreux et ne présupposait pas qu’il y avait quelque chose de bien à l’intérieur. Et pourtant, il était là pendant tout ce temps. Attendant le bon moment pour se révéler. La résilience est la capacité à faire face aux adversités de la vie, transformer la douleur en force motrice pour se surpasser et en sortir fortifié. Une personne résiliente comprend qu’elle est l’architecte de sa propre joie et de son propre destin. » L’un des enseignements que je tire est la conviction que, quel que soit le degré de difficulté d’une épreuve, quand on l’a surmontée, nous sommes proportionnellement plus forts. Surmontez une petite difficulté et vous ferez de petits apprentissages, surmontez une épreuve extrêmement pénible vous en sortirez extrêmement fort. Tournez la page et écrivez un nouveau chapitre de votre vie ! Sortir d’un burnout c’est la fin d’une épreuve et c’est aussi le nouveau chapitre de votre vie. Vous serez toujours la même personne mais autrement. Cette épreuve aura fait ressortir des forces et des ressources que vous ne soupçonniez même pas. Elle vous aura demandé de développer des aptitudes que vous n’aviez pas avant. C’est sur cette base que vous construirez votre nouvelle vie. Vous serez beaucoup plus conscient, vous ferez vos propres choix, … Chacun développera ses propres forces selon ses besoins et selon ce qui lui faisait défaut avant. Il est important d’en prendre conscience et d’intégrer tous ces apprentissages à votre quotidien. Le burnout ne peut pas être inutile. Il doit servir à quelque chose. Toutes ces souffrances doivent avoir un sens. S’il a un sens c’est bien celui de vous apprendre à cultiver votre bien-être, la base la plus solide qui soit pour vous permettre de voler vers la vie qui vous convient. Et, est-il nécessaire de l’ajouter ? D’éviter une rechute. Cela arrive malheureusement notamment quand on nie ce qui nous arrive, quand on reprend trop vitre le travail ou qu’on oublie trop vite. Vous vous ne ferez pas partie de ceux-là. Vous transformerez l’épreuve et deviendrez plus fort que jamais ! Il ne s’agit pas de la force du guerrier mais celle qui vous guidera dans vos choix, qui vous apprendra qui vous êtes, ce dont vous avez besoin et ce dont vous ne voulez plus. Celle qui vous apprend à revenir à vous, à ce qui est essentiel et à prendre du plaisir à chaque instant ! J’ai fait un burnout, j’en suis sortie, je suis une résiliente !

05Octobre 2018. Mon cahier poche : Je me reconstruis après un burn-out. De plus en plus fréquemment confrontée à accompagner en consultation des personnes souffrant de problèmes psychologiques liés au travail et à nos rythmes de vie, j'ai développé avec Nathalie La Greca des programmes d'accompagnement pour se reconstruire après un burn out.
Le Burn Out semble être la nouvelle maladie de notre siècle. On en parle à tort et à travers, mais ce n’est pas une fatalité. Bien sûr, il y a la difficulté à faire comprendre aux autres ce que l’on vit, le manque de compréhension dans les entreprises où l’humain passe à la trappe et toutes les répercussions négatives sur la personne touchée perte de confiance en soi, dégoût de l’activité, voire même paralysie totale d’action. C’est le côté noir du Burn Out. D’un autre côté, toucher le fond permet aussi de rebondir, de se poser les bonnes questions. Ce qui était un cauchemar peut devenir un excellent tremplin professionnel pour qui sait bien le gérer ou qui est bien accompagné dans la démarche ! C’est ce qui est arrivé à Dominique, du programme SPARK, qui nous a rejoint après une démission difficile il y a un peu plus d’un an. Aujourd’hui, après quelques mois de remise en selle, il démarre une nouvelle activité comme entrepreneur ! Alors comment rebondir suite à un Burn Out ? 1. Prendre conscience du burn out c’est déjà bien. C’est la première étape. Soyez conscient de ce qui vous est arrivé ou vous arrive. Si vous êtes en situation de mal-être au travail, réagissez. Ne restez pas dans une position de victime. 2. Parler. Attention il ne s’agit pas de se plaindre mais d’exprimer les tensions, conflits que l’on vit ou ressent, cela permet de se libérer et de pouvoir recommencer de zéro », de manière saine. Au travers du dialogue avec un proche ou un spécialiste, cherchez à identifier ce qui vous a amené où vous êtes aujourd’hui. 3. Identifier les personnes toxiques et couper les ponts. A l’origine de beaucoup de Burn Out, il y a des personnes toxiques que vous auriez pu éviter. Identifiez-les bien et éloignez-vous d’elles ! Stop ! Eliminez-les de vos contacts. Refusez de les voir. Ces personnes sont souvent des suceuses, non pas de sang, mais d’énergie ou bien des génératrices d’ordures émotionnelles qui prennent les autres pour leurs poubelles. Ne le permettez pas ! 4. Prendre du temps pour soi, retrouver de la confiance en soi. Vous avez vécu une déstabilisation, vous avez besoin de vous recentrer. Chouchoutez-vous, prenez soin de vous dans un premier temps. Pas besoin de spa hors de prix, un masque chez soi, une manucure, une séance de flottaison, un hammam, un massage va vous revigorer. Ce n’est pas une recette miracle et se chouchouter ne veut pas seulement dire se faire du bien physiquement. C’est également une activité mentale. Comment ça ? C’est-à-dire que le chouchoutage doit être actif au niveau psychologique. Regardez-vous tous les jours dans la glace et faites-vous des compliments. Que faites-vous de bien ? Là encore pas besoin de compliments fous. Prenez en compte les milles petites choses que vous réussissez au quotidien. Ces petites victoires démentent la négativité dans laquelle vous vous trouvez. Et ça, c’est bien ! Lisez la suite de l’article directement sur note blog en cliquant ici
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je me reconstruit après un burn out